Milles & une merveilles [Pv Tom]

Tom était à peine conscient de ce qui se passait autour de lui. Son orgasme avait été tellement dévastateur qu'il peinait à s'en remettre. Bill lui faisait tellement de bien qu'il se demandait des fois si tout ceci était bien réel et si ce n'était pas le cas il espérait ne jamais se réveiller. Par automatisme, il garda ses mains autour de la taille de Bill et resserra même son étreinte. Il se calmait tout doucement, respirant à grandes bouffées l'odeur de Bill mélangé à celle de sa sueur mais pour Tom c'était la meilleur odeur au monde car c'était le signe de leur amour et ils venaient de se le prouver encore une fois même si l'endroit n'était pas censé être fait pour ça. Un peu près remis à présent, il caressait doucement le dos de son amour, s'apaisant lui même dans ces gestes.

- Peut être que c'est parce que je t'aime et que j'ai envie que tu ai toujours le meilleur de moi et tu me le rends bien. Je n'ai jamais aimé autant faire l'amour qu'avec toi. A chaque fois tu me tue un peu plus mais c'est une bonne chose.

Tom rigola puis se calma lentement. Le regard de Bill le faisait frissonner et accélérer doucement son coeur. Il se considérait comme extrêmement chanceux d'avoir croisé la route du brun. Il vivait tellement de belles choses avec lui qu'il espérait que cela continue.

- Je t'aime aussi... tellement.

Tom attira Bill à lui pour un autre baiser empli d'amour. Il se foutait totalement de l'endroit ou ils se trouvaient. Il voulait un baiser de son homme alors il l'aurait.

Bill soupira de bien être restant assit entre les jambes à Tom. Il profitait de la plénitude du moment et de la tendresse de leur étreinte. Le brun se sentait bien malgré le carrelage glacial qui contrastait avec sa peau brûlante. Tom lui parlait d’amour et lui disait des belles paroles faisant battre son cœur. Il souriait, posant sa tête sur l’épaule de son bien aimé.

- Tu me donnes toujours le meilleur Tomi… Tu sais faire les choses bien et tu le fait avec la meilleure partie de toi…

L’androgyne rigola et se colla contre son fiancé en souriant. Tom l’aimait et cela se voyait. Bill fit taire ses je t’aime incessant en l’embrassant passionnément. Il aimait le fait que Tom est brisé les tabous et surtout la sauvagerie de leurs actes l’avait rendu dingue de plaisir. Il resta comme ca un moment et comme à son habitude il ne lui fallut pas longtemps pour ce relevé. Il voyait bien que Tom était K.O et qu’il avait juste envie de dormir mais Bill lui était déjà plein d’énergie. Faire l’amour ne l’empêchait absolument pas de pouvoir faire directement après plein de chose. Il attrapa le t-shirt que Tom aurait du à la base essayer puis il l’enfila en souriant.

- Ce t-shirt est vraiment parfait tu vois. Tu te sers à toi avant et puis à moi après.

Il rigola et se pencha pour lui donner un nouveau baiser avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever. Son fiancé n’y mettait aucune volonté et cela le faisait beaucoup rire. Il sentait que le dreadé avait juste envie de retrouver leur lit à la maison et de dormir tendrement blottit avec lui. Une fois son bel Apollon sur pieds il ouvrit le rideau de la cabine et remarqua deux trois employés devant il rigola et se retourna vers son chevalier en riant.

- Il semblerait que le spectacle ait plut à l’ensemble du personnel.

Il rigola puis il attrapa son jean qui était à l’extérieur et l’enfila rapidement son jeans sans même remettre son caleçon de toute façon Tom le lui enlèverait surement bientôt de nouveau alors pourquoi se prendre la tête. Il attrapa les autres t-shirts qu’il avait choisit pour le brun et le lui donna.

- On va prendre ceux là aussi je pense. Et puis il va falloir que tu sois en forme on a encore pas mal de boutiques à visiter et… pas mal de cabines d’essayages…

Tom se sentait bien la et même si ses fesses commençait à geler la chaleur du corps de Bill sur lui le réchauffait et apaisait plus vite sa respiration. Ses caresses dans le dos de son brun remontait vers ses cheveux dans lesquels il passait doucement ses doigts. Bill avait les cheveux tellement doux que c'était toujours un bonheur de pouvoir les toucher. Tom serra un peu plus Bill contre lui, le sourire aux lèvres. Il avait déjà baisé des filles dans des cabines d'essayage de magasin quelconque mais la il avait fait l'amour à l'homme de sa vie et même si ça avait été plus sauvage que tendre, il considérait qu'il y avait quand même eut de l'amour dans ce qu'ils avaient fait. Leur moment câlin fut vite terminé, Bill ayant la fâcheuse habitude de se relever bien trop vite. Maintenant Tom avait froid et il fut obliger de se relever à son tour. Il s'approcha le brun, lui mordillant doucement le cou avant de le regarder, appréciant la vue.

- On devrait en acheter plus souvent dans ce cas.

Il attrapa un mouchoir dans la poche de son baggy qu'il avait enfilé et passa un coup sur le miroir pour enlever les traces de Bill et rigola à sa phrase.

- Nous avons des pervers dans ce magasin.

Il regarda Bill puis se regarda lui même avant de sourire.

- Oh ben oui c'est nous.

Tom explosa de rire à sa blague et termina de se rhabiller avant de sortir à son tour de la cabine. Il attrapa les T-shirts que lui tendait le brun et eut un sourire coquin.

- Si on continue notre shopping de cette manière, je veux bien le faire jusqu'uà la fermeture des boutiques.

Bill riait de bon cœur avec l’homme qu’il aimait. Il attrapa ensuite son caleçon et il le mit dans son sac à main. Il attrapa tout les t-shirt non essayer qu’ils allaient prendre puis il ajouta celui qu’il portait dans la pile cherchant son propre t-shirt. Il mit un moment avant de le retrouver puis ceci faire il l’enfila avant de retourner ver Tom qui était en baggy mais encore torse nu. Il passa ses mains autour de sa taille et l’enlaça amoureusement avant de poser délicatement sa tête sur son épaule.

- Tu es tellement beau. S’il ne faisait pas moins dix degré dehors je te jure que tu serais resté comme ca pour que je profite… Enfin peu être pas… Tu es rien qu’a moi. Tu te déshabilleras pour moi une fois qu’on sera rentrés à la maison.

Il caressa doucement les abdos de l’homme qu’il aimait regardant leur reflet dans le miroir. On y voyait vraiment un couple amoureux. Ils étaient fait pour être ensemble personne ne pouvait contredire ca. Bill respirait l’odeur délicieuse qu’avait son fiancé après avoir fait l’amour, il sentait bon, il sentait eux. Il le lâcha pour aller se mettre devant et il passa ses bras autour de son cou avant de l’embrasser amoureusement. Il frotta doucement son nez contre celui de son amant avant de lui voler un nouveau baiser. Bill avait toujours se côté tendre avec Tom après l’amour et même si là il ne pouvait pas lui faire de câlin il laisserait cette part de lui se montrer d’une autre manière.

- Je te laisse t’habiller et je vais payer les achats. C’est mieux si tu ne vois pas combien va être débité de mon compte bancaire pour juste quelques vêtements.

Il rigola et l’embrassa doucement avant de filer. Il referma le rideau de la cabine derrière lui et peste en voyant d’une blondasse regardait son homme. Il attrapa les t-shirt avec un regard noir tandis qu’elle continuait de roder autour de la cabine attendant probablement que Tom sorte.

- Nan mais tu vas arrêter de rester planté là comme une gourde ?! L’homme dans cette cabine est mon homme et tu as intérêt d’aller poser ton regard ailleurs avant que je te crève les yeux. Aller dégage ! Tu n’as pas le bon appareil génital pour lui faire l’amour.

La jeune femme regarda Bill choqué par se propos et fila sans demander son reste. Bill eu un sourire vainqueur puis il fila vers la caisse. Il donna tout les vêtements à Marc en souriant. Le grand brun souriait à Bill un air charmeur mais Bill ne le regardait même pas. Il fouillait dans son sac, assit sur le comptoir de caisse, pour tenter de retrouver sa carte de paiement. Il était entrain de râler quand Tom arriva. Bill sourit et descendit du comptoir foutant directement sa main dans la grande poche arrière du dreadé. Il en ressortit le portefeuille et sa carte en souriant.

- Ferme les yeux pendant que je paye.

Il rigola et paya quelque chose entre 1500 et 2000€ avec le sourire. Bill dit à Tom qui pouvait ouvrir les yeux et il attrapa les trois grands sacs de chez Kani toujours tout le regard charmeur de Marc qui semblait vraiment vouloir que Bill continu ses achats.

- Dit moi Bill est-ce que je peu t’inviter au restaurant ?

Tom venait de terminer d'enfiler son baggy quand Bill s'approcha de lui pour l'enlacer par la taille. Il posa ses mains sur celles de son amour et regarda à son tour leur reflet dans le miroir, croisant les yeux amoureux de son homme. Il lui renvoya le même regard et sourit tendrement devant les paroles de son brun. Il était plus que content que Bill montre un peu de jalousie et espérait que cela continuerait comme ça. Il ancra son regard dans celui de son brun et fit passer tout l'amour qu'il pouvait dans ses yeux.

- Oui rien qu'à toi. D'ailleurs quand on sera à la maison je te le montrerais.

Son regard se transforma en quelque chose de plus chaud mais de toujours autant amoureux. Il imaginait déjà tout les supplices que Bill lui ferait subir pour lui prouver qu'il était à lui et il se mordit les lèvres pour ne pas laisser échapper un gémissement d'anticipation. Bill se mit en face de lui et Tom passa ses bras autour de sa taille pour le rapprocher de lui tandis qu'il se penchait pour avoir son baiser. Il eut même le droit à un baiser esquimau ce qui le fit sourire tendrement. Le lieu était peut être mal choisi mais ils tenaient farouchement à leur petit câlin après le sexe et n'était pas prêt de l'oublier même si les vendeuses semblaient attendre. Tom hocha la tête aux paroles de son brun et lui déposa un dernier baiser sur les lèvres avant de le laisser sortir. Il ramassa son T-shirt au sol et commença à l'enfiler quand il entendit la voix de son brun montait d'un ton alors qu'il parlait à la vendeuse. Il sourit encore, décidément il aimait vraiment ce Bill jaloux qu'il voyait apparaitre peu à peu. Ayant enfilé son T-shirt, il remit son bandeau et ajusta sa casquette avant de rejoindre Bill en souriant qui -une fois qu'il fut arrivé à sa hauteur- plongea directement sa main dans sa poche arrière, sortant son portefeuille. Pour ne pas voir combien Bill allait payer c'était loupé mais son magnifique brun trouva la solution et Tom ferma les yeux, attendant patiemment que Bill lui dise qu'il pouvait les rouvrir. Le dreadeux rouvrit les yeux et tomba sur le regard envieux du vendeur. Il serra les poings et faillit hurler de colère quand ce connard osa inviter SON Bill à diner sous ses yeux.

- Dit moi connard.

Le connard sembla enfin se rendre compte et le regarda.

- Bill n'est pas libre et ne le sera plus jamais et si jamais tu tente ne serait ce qu'une seule fois de le draguer à nouveau et je te referais le portrait c'est clair ?

Bill fit une drôle de tête envoyant Marc l’inviter au restaurant. Le jeune homme avait du pensé que Tom était juste un mannequin et que Bill était venu faire les boutiques avec lui avant de le baiser dans la cabine d’essayage. Il vit nettement Tom virer au rouge mais il ne dit rien, après tout Tom n’était pas en tord, ils étaient fiancé et personne n’avait désormais le droit d’inviter Bill au restaurant à part Tom, enfin sauf pour un rendez vous d’affaire, mais là Marc voulait juste une partit de baise. Quand tom commença à insulter Marc le regarda avec un air comme si Tom venait d’une autre planète puis il eu un rire. Bill fronça les sourcils ne comprenant pas trop à quoi il jouait, s’il continuait Tom allait réellement lui casser la gueule pour de vrai, il semblait ne pas avoir comprit que Tom n’était pas à un coup de poing prêt pour garder son amour pour lui tout seul.

- Oh je vois… On baise Bill Keller dans une cabine d’essayage et son prends pour un roi. Crois-moi j’ai déjà baisé ta poupée dans la réserve de ce magasin et c’était bien avant que tu foutes les pieds ici en sa compagnie. C’était plutôt du temps ou je te voyais passer devant le magasin et que tu regardais les modèles sans oser entrer parce que tu n’avais pas un rond. Mais maintenant tu couches avec le patron et tu te fais payer des fringues c’est facile. Cependant toi je ne suis pas sur que tu invites ta jolie poupée à diner… J’aimerais bien savoir c’est quand la dernière fois que tu as invités Bill au restaurant…

Bill lui envoya un regard noir et puis il vit Tom lui foutre son poing dans la tronche. Il ne dit rien mais l’arrêta quand il vit qu’il s’apprêtait à lui en envoyer un autre. Ca n’était pas la peine de s’attirer des ennuis, un coup bien placé suffisait largement.

- Qu’est ce tu en sais d’abord hein ? Tu ne vis pas avec nous il me semble. Et puis je n’aime pas Tom pour son argent d’abord et puis au lieu de parler de restaurant je te ferais dire que tu nous casses les pieds et que j’ai faim et que si il y a bien une personne qui a réservé une table au Crillon pour moi ca n’est pas toi. Alors tu la boucle et tu restes derrière ton comptoir à encaisser l’argent que je te donne.

Bill attrapa Tom par la main et il lui posa un baiser sur la joue pour l’apaiser. Il prit les sacs Kani et ils sortirent. Bill marchait tranquillement il n’en voulait pas à Tom il était juste déçu d’avoir du couper leur petite séance en amoureux par des insultes. Il se dirigea vers la voiture et posa tout les sacs à l’arrière de la Porsche.

- Aller vient, on va manger cet imbécile et capable de nous suivre. Mais je ne te demande pas de payer hein. Ne va pas te mettre en tête que parce qu’il a dit ca tu dois m’inviter au restaurant une fois par semaine.

Il sourit et embrassa amoureusement son fiancé avant de lui filer les clés de la voiture. Il alluma le GPS et laissa Tom les emmener au restaurant, Bill avait faim comme toujours et peu importe qui payait et ou ils allaient il fallait qu’il mange.

Tom essayait de se contrôler pour ne pas faire honte à Bill mais c'était très dur vu la personne qu'il avait en face de lui. Le dreadeux avait horreur qu'on se moque de lui et si Bill n'avait pas été la, il aurait déjà régler son compte à cet enfoiré. Au lieu de ça il se contenta de serrer les poings et s'apprêta à partir mais ce connard de vendeur s'adressa directement à lui. Ses ongles s'enfoncèrent jusqu'au sang dans ses mains tellement il était énervé. Comment ce con osait-il lui parler et surtout comment osait-il parler de Bill de cette manière ?! Tom ne put plus se retenir et envoya son poing atterrir dans la gueule de Marc avec toute la haine qu'il éprouvait. Il s'apprétait à se défouler sur lui mais Bill l'arrêta d'un geste. Il essaya de se calmer pendant que son fiancé parlait mais c'était peine perdue. Cet enfoiré de Marc avait gaché leur journée et juste pour ça le blond eut encore plus envie de lui casser la gueule. Avant de sortîr du magasin il s'adressa une dernière fois à Marc.

- Bill n'est pas mon patron mais mon fiancé ose encore une fois me parler comme tu viens de le faire et tu pourrais avoir de grave ennuis, genre un long séjour à l'hopital. Tu as de la chance d'être dans ta boutique mais la prochaine fois tu ne seras pas aussî chanceux.

Aprés un dernier regard plein de haine, Tom suivit Bill jusqu'à leur voiture. Il attendit patiemment que celui ci ait posé les sacs dans le coffre pour le prendre dans ses bras. Ils avaient beau être en pleine rue, Tom avait besoin des bras de son amour pour se calmer. Le blond hocha la tête puis soupira d'aise dans le baiser avant d'attraper les clés de la voiture et de s'installer coté conducteur. Il mit le contact et sortit de la place ou ils étaient garés pour se diriger vers le restaurant. L'altercation qu'ils venaient d'avoir avec Marc était encore dans son esprit. Il crispa les mains sur le volant, sentant la colère revenir et essuya rageusement une larme qui avait osé sortir de ses yeux. Il avait juste voulu pour une fois offrir une journée parfaite à son brun mais c'était totalement raté.

Bill était tranquillement installé dans la voiture, il laissa Tom se calmer mais il vit bien rapidement que le laisser gérer ca seul ne marchait pas. Il se pencha donc, posant doucement sa tête sur l’épaule de son fiancé, et lui caressa tendrement l’avant brans tout en le laissant conduire. Il sentit peu à peu les muscles de Tom se détendre et il eu un sourire tendre. Il préférait quand Tom était comme ca : détendu et juste heureux d’être avec lui peu importe ceux qui étaient autour. Ils arrivèrent au restaurant et Tom se gara avec classe. Bill était tellement heureux de voir que malgré de la ou il venait Tom avait toujours un certaine classe dans ce genre d’endroit. Il attrapa son sac à main et déjà un voiturier était venu lui ouvrir la porte pour l’aider à descendre. L’androgyne sourit et descendit de son carrosse avant de rejoindre le prince charmant. Il regarda le restaurant et se penchant vers Tom pour lui chuchoter quelque chose.

- Tu peu payer l’addition si ca te fait plaisir mon amour. Mais je ne te force pas d’accord, c’est juste pour te faire plaisir, si tu ne veux pas ma carte de payement est dans la poche arrière de ton jeans.

Il lui fit un sourire et il l’embrassa tendrement avant qu’ils n’entrent accompagné d’un serveur. Pour Bill un restaurant ca n’était trois fois rien mais il savait que tom accordait beaucoup d’importance aux petites choses comme ca et avec leur mésaventure des minutes précédentes il préférait laisser à Tom le choix ou non de payer. Le serveur leur trouva une petite table sympa dans un coin reculé derrière un paravent pour qu’ils aient un peu d’intimité. Le brun posa ses affaires et mit sa veste sur le dossier de sa chaise avant de poser ses fesses sur le siège en cuir. Il posa son BlackBerry, ses clopes et son Dupont tranquillement à côté de l’assiette. En fond sonore il y avait juste une petite musique française bien sympathique chanté par une jeune fille sur scène. Cela rappelait à Bill l’ambiance des années 1930 et cela le faisait sourire. Il posa son regard sur l’homme qu’il aimait en souriant, Tom semblait toujours légèrement énervé mais Bill aimait voir cette pointe de jalousie dans son regard, il se sentait tellement puissant quand Tom prenait sa défense même quand il n’y avait rien à défendre. Il alluma une clope et le serveur vint pour lui apporter directement un cendrier au lieu de venir lui dire qu’il était interdit de fumer dans les lieux publique. Le brun l’en remercia et on leur apporta gratuitement l’apéritif. Car oui, quand on était Bill Keller on ne payait pas, c’était bien connu les riches payaient toujours moins de trucs que les autres et Bill étant millionnaire bénéficiait de plein de réduction. Il piqua un petit four et attrapa presque toutes les mini-quiches pour ses les réserver sous le regard amusé de Tom. Bill se rendit compte qu’il passait pour un gros gourmand et il eu un petit rire gêné.

- Faire du shopping ca creuse ca n’est pas de ma faute. Et puis aussi tu me fais faire tellement de sport qu’il faut bien que je mange pour garder la forme.

Il lui envoya un clin d’œil pervers et commanda deux vodkas qui arrivèrent presque aussitôt commandées. Il fit doucement tourner les glaçons dans son verre à l’aide du bâton en cristal avant de boire presque cul sec sa boisson. Il fit une légère grimace en reposant son verre.

- Oulla j’ai perdu l’habitude je crois.

Il secoua la tête et demanda une téquila histoire de faire passer le gout horrible de la vodka. Entre Tom et lui il y avait un silence agréable. L’androgyne regardait celui qu’il aimait tendrement, il ne savait pas trop comment engager la conversation, il se sentait juste bien et il ne voulait pas briser ce silence amoureux qu’il était juste accompagné de la douce chanson Brooklyn Bridge.

Tom était en train de rouler, essayant de se calmer mais ce genre de choses avaient le don de le mettre hors de lui. Il devait se raisonner, de toute manière les gens continueraient de les critiquer et cela ne changerait certainement pas. C'était à lui de se créer une carapace de sorte que les remarques des gens ne l'atteigne plus. Heureusement Bill était la et l'assurait de son soutien, le réconfortant rien que par sa présence. Tom se détendit petit à petit si bien qu'arrivés au restaurant, il était à nouveau détendu et prêt à mettre les bouchées doubles pour faire oublier cet accident à son fiancé et que cette journée soit tout de même parfaite. Le dreadeux se gara comme un pro, sortit de la voiture et attendit Bill sur le trottoir. une fois celui ci près de lui, il lui tendit son bras et se pencha pour bien entendre ce que Bill allait lui dire.

- Je vais payer.

Tom sourit tendrement et après un doux baiser, un serveur les conduit à une table dans un coin tranquille, caché des regards indiscrets. En bon gentleman, il tira la chaise de Bill, lui permettant de s'asseoir puis alla jusqu'à sa propre chaise, s'asseyant après avoir enlevé sa veste. A peine installés qu'un serveur vint leur offrir l'apéritif. Le dreadeux allait attraper une mini quiche quand Bill les lui piqua toutes. Il secoua la tête, un air amusé sur le visage et eut même un petit rire à l'entente de l'excuse de son brun.

- Dans ce cas moi aussi, il faut que je me nourrisse. Et puis notre journée n'est pas finie.

Le blond sourit coquinement puis piqua une mini quiche dans l'assiette de son fiancé, la mangeant sous le regard outré de celui ci. Il lui laissa les autres, se contentant de ce qu'il restait dans l'assiette que le serveur avait apporté c'est à dire pas grand chose. Il fit passer le tout avec une gorgée de Vodka et ne dit rien à la remarque du brun même s'il était secrètement ravi qu'il ait perdu ses mauvaises habitudes. Après une autre gorgée, il reposa son verre et attrapa la main de Bill, enlaçant leurs doigts avec douceur. Tom regardait son fiancé avec tout l'amour qu'il éprouvait, ne se rendant même pas compte du silence tant il était focalisée sur Bill. Il mima un "je t'aime" du bout des lèvres puis lâcha la main de l'androgyne quand le serveur arriva pour prendre leur commande. Tom laissa Bill commencer pendant que lui vidait le reste de son verre.

Tranquillement assit Bill profitait de l’ambiance détendu. Il savait que quand Tom y mettait du sien il pouvait prouver à tout le monde qu’il était de leur classe social, il fallait juste qu’il s’implique un peu et qu’il fasse des efforts pour jouer les gros riche prétentieux et le tour était joué.

- Non la journée est loin d’être finit… On à encore pas mal de boutique à faire et puis beaucoup de sport t’attends une fois à la maison aussi…

Il lui fit un petit clin d’œil et on leur apporta la carte. Les prix était affiché mais il ne voulait pas que Tom croit qu’il faisait exprès de dépenser moins pour lui faire plaisir alors il décida de ne pas regarder et de juste prendre ce qu’il aimait. Comme d’habitude la gourmandise de Bill avait du mal à se choisir à la vue de tous les délicieux plats qui étaient proposés.

- Alors en entrée je vais prendre deux douzaine d’escargots, en plat hum… J’aimerais bien le confit de canard mais je n’ai pas vraiment envie de légumes verts avec. Il n’y aurait pas moyen d’avoir quelque chose d’autre comme des pommes de terre ou une purée. Une purée ca serait bien je pense pour accompagner

Oui Bill, ne se gênait pas et s’il voulait de la purée alors qu’il était dans un cinq étoiles et bien il mangerait de la purée cinq étoiles. Les désirs de Bill étaient des ordres et personne ne pourrait lui refuser quoi que ce soit. D’autant plus que le brun était certain que la purée allait être facturé minimum 15€ alors bon.

- Ensuite un plateau de fromage avec une petite tranche de tout. En dessert je voudrais un grand coupe de glace avec comme parfum : fraise, citron vert, vanille, orange et nougat et du coulis de chocolat fondu dessus.

Il fit un sourire à Tom qui semblait plus qu’heureux de voir que Bill allait manger avec appétit malgré les prix. Le brun savait que pour Tom c’était dur de ne pas avoir autant d’argent qu’il le voulait et si lui offrir un restaurant hors de prix de temps en temps lui faisait plaisir il ne pouvait que se plier à sa demande.

- Pour la boisson on prendre deux bouteilles de votre meilleurs Bordeaux et une petit bouteille de vingt blanc pour l’entrée. Et n’oublier pas de m’ajouter un grand cappuccino à la fin du repas.

Il fit un sourire et referma la carte laissant Tom commander à son tour. Il espérait que Tom saurait se montrer à la hauteur de restaurant et surtout qu’il n’allait pas se priver.