C'est trop tôt [Pv Tom & Jenny]

Jenny ne comprenait rien à ce qui s'était passé. Un coup par terre, un coup sur son fauteuil emmitouflée confortablement dans sa couverture. A moitié consciente elle ne s'était pas vraiment rendu compte que les deux jeunes avaient passé un agréable moment ensemble. Et quelque part c'était tant mieux. Elle avait mit un certain temps avant de reprendre conscience mais elle remarqua qu'il n'y avait plus grand monde dans la chambre. Enfin, si, il restait le père de Tom ça voulait dire qu'ils allaient bien finir par revenir... Elle faisait un minimum confiance à Bill, il ne l'aurait pas laissé comme ça dans un milieu hospitalier en sachant pertinemment qu'elle en avait une peur bleue. Elle calma son angoisse comme elle put et attendit que quelque chose ne se passe. Elle ne savait pas trop quoi, mais il allait bien finir par y avoir de l'action. Elle eut encore besoin d'attendre un petit moment avant que ce genre de chose ne se produise mais ce n'était pas trop ce qu'elle avait espéré. Son meilleur ami le docteur avait fait toute les chambres dans le but de retrouver sa patiente préférée.

Ah vous êtes là ! Ce n'est pas bien gentil de quitter votre chambre comme ça je vous cherchait partout.

La jeune femme s'enfonça un peu plus dans la couverture comme si cela allait changer son identité et qu'elle allait devenir invisible. Ce type était incroyable de croire qu'elle était toujours sa patiente tout de même.

J'ai retrouvé votre dossier. Et votre nom par la même occasion. Je suis désolé de cette terrible confusion Melle Andrews mais je pense que vous devriez rester encore un peu chez nous. J’ai les résultats de votre examen c'est pas bon... Pas bon du tout... Si vous continuez com…

Sans réfléchir plus que ça la brune leva simplement la jambe envoyant un bon coup dans les parties du pauvre docteur qui se pliât en deux sous la douleur. Elle ne voulait pas en entendre plus et il l'énerver à lui dire qu'elle ferait mieux de rester plutôt que rentrer chez elle. En plus, elle allait très bien, elle en était persuadée.

Si vous avez toujours envie que je reste votre patiente, et que vous avez VRAIMENT quelque chose d'important à me dire, vous n'avez qu'à m'envoyer une lettre maintenant que vous avez mon adresse.

Elle lui fit un regard entendu, lui faisait comprendre que si il restait là une minute de plus il allait se prendre un nouveau coup là où ça fait mal. Le père de Tom, qui n'avait pas raté un seul instant de ce superbe échange, la regarda un peu comme une dingue. Elle s'en fichait, son opinion n'avait aucune importance à ses yeux. Tout ce qui comptait c'est que le docteur soit sortit. Elle tenta de se reposer encore quelques instants jusqu'à ce qu'elle entende de nouveau du bruit en direction de la porte. Si c'était encore lui elle allait lui faire sa fête. Heureusement, il ne s'agissait que de son ami. Elle lui fit un petit sourire et celui-ci vient prendre de ses nouvelles.

Chéri ! Ca va, ne t'en fait pas pour moi. Je prendrai bien un jus d'orange, mais ne t'embêtes pas pour ça, ça finira par passer.

Elle n'osait pas vraiment lui dire qu'elle avait envie de partir. Elle était certaine qu'il prendrait ça pour un abandon, encore une fois. Et ce n'est pas vraiment qu'elle ne voulait pas rester près de lui, juste qu'elle ne supportait déjà plus la clinique. Elle n'allait pas commencer à se plaindre il avait sûrement mieux à faire et il était là pour son fiancé, pas pour elle.

Bill fut soulagé que Tom accepte sa proposition sans problème. Si Tom avait voulu prendre une décision dans l’immédiat il aurait surement fondu en larmes de nouveau. Car pour le moment à ses yeux la seule possibilité envisageable était de se débarrasser du bébé mais il avait très envie que le petit bout de chou que Tom portait en lui puisse un jour naitre. Il laissa tom grimper dans le lit manquant de peu d’exploser Gordon dans le mur pour avoir posé une telle question. Dans quel monde vivait-il ? Personne ne lui avait donc appris que « Tout va bien » était une métaphore pour « Je n’aie pas envie d’en parler » ? Il reporta son attention sur Jenny en souriant.

- Un jus d’orange d’accord. Et ne t’en fait pas pour moi ton jus d’orange fait main va arriver ici sans que je ne bouge le petit doigt.

Il attrapa son téléphone et appela Emilie lui donnant l’ordre de faire et d’apporter le plus rapidement possible à la clinique un litre de jus d’oranges pressées fait main à la clinique. La jeune femme ne protesta même pas et le brun rigola, c’était vraiment trop facile d’être servit comme un roi. Il rangea son portable dans la poche arrière de son jeans et fit un clin d’œil à la jolie brune.

- Le petit déjeuner de mademoiselle va arriver et le tout sera servit dans de jolis verres en cristal qui vienne tout droit d’Italie.

Il lui fit presque une révérence solennelle en riant pour lui assuré de son engagement en tant que meilleur ami pour la vie à ses côtés puis il se retourna et vit que Tom l’attendait. Gordon lui regardait la scène avec un regard étrange et quelque par accusateur. Bill fronça les sourcils. Il fit rapidement un sourire à Tom et il attrapa violement Gordon par le poignet avant de l’entrainer dehors, ca n’était pas supportable. Il referma la porte avant de le lâcher et de se planter devant lui.

- Mais vous aller arrêtez bon dieu ?! Vous nous regardez Jenny et moi comme si on venait d’un autre monde. Vous m’accusez silencieusement de l’état de Tom. Etat dont au passage vous ne savez rien et pourtant vous restez là à attendre et à nous juger. Vous êtes la personne la plus hallucinante que j’ai jamais vue. Tom revient en pleur et vous enfoncez direct le couteau dans la plaie en lui demandant des informations. JE comprends que ca soit important car c’est votre fils mais dans ce genre de situation délicate on prend le médecin à partit.

Il souffla, Gordon l’énervait tout le temps, quoi qu’il fasse. Bill ne supportait pas. Il retourna dans la chambre et alla se mettre sur le lit avec Tom. Il grimpa coquinement à quatre pattes puis il rigola avant d’enlever de nouveau ses chaussures et de se glisser sur la couette. Il ouvrit grand les bras et il accueillit Tom contre lui. Il mit bien la couette et il laissa le dreadé se mettre dans la position qui lui plaisait le mieux avant de lui poser un baiser sur le front.

- Dors bien Tomi, je t’aime.

Tom avait son regard braqué sur Bill, attendant impatiemment qu'il le rejoigne. Il le regarda téléphoner à il ne savait qui pour avoir le jus d'orange de Jenny et s'attendait à ce que son fiancé le rejoigne enfin mais à la place il reçut un sourire puis Bill avait attrapé son père, l'emmenant dans le couloir en oubliant pas de fermer la porte ce qui fit que Tom n'entendit rien de ce qui s'était déroulé dans le couloir. De son coté, Gordon était outré de comment cet arrogant osait lui parler. Jamais de sa vie personne n'avait osé lui parler sur ce ton et ce n'était pas ce jeune à peine sorti des jupes de sa mère qui allait commencer. Déjà qu'il avait une influence néfaste sur son fils mais il s'était contenté de ne rien dire car il voyait bien que Tom était tout de même heureux mais la c'était tout le contraire, il voyait bien que quelque chose de grave était arrivé à son fils et le plus rageant était que Bill était au courant et pas lui. Lui qui était le père de Tom !

- Déjà tu ne me parles pas sur ce ton la. Le problème c'est que vous êtes d'un autre monde, vous n'avez pas les mêmes valeurs. Vous claquez l'argent comme si cela vous brûlez les doigts et sans faire le moindre effort pour l'avoir. Ne me dis pas comment je dois me comporter avec MON fils, si j'ai envie de savoir ce qui se passe je demanderais à qui j'en ai envie, que ça te plaise ou non.

Sur ce Gordon s'éloigna un peu plus loin, concluant ainsi la discussion. Tom - resté dans la chambre - sourit à son homme quand il le vit arriver puis attendit patiemment que celui ci se couche à ses cotés pour se glisser dans ses bras. Il n'avait pas envie de savoir pour l'instant de quoi avait parlé Bill et son père, ne voulant pas rompre le moment de quiétude que lui procurait les bras de son fiancé autour de lui. Le blond se positionna comme il en avait envie, sa tête posé sur l'épaule de Bill, le nez dans son cou pour pouvoir respirer à tout moment sa magnifique odeur.

- Je t'aime aussi mon coeur. Merci de rester malgré tout.

Tom n'entendit pas la réponse de Bill, s'étant endormit immédiatement après avoir reçu son bisou de bonne nuit, rassuré de savoir que Bill était la et qu'il resterait. Gordon quant à lui avait entendu les paroles de son fils au moment pile ou il était revenu dans la chambre et énervé d'être mis à l'écart de la vie de son fils, il sortit, claquant bien fort la porte pour exprimer son mécontentement puis sortit de la clinique pour prendre l'air et se calmer. Il fuma une cigarette pour se détendre puis décida de retourner dans la chambre de son fils, attendre qu'il se réveille et la il aurait des explications.

Bill choisit tout simplement d’ignorer la réponse de Gordon. Cet homme se croyait vraiment tout permit. Et sous prétexte qu’il avait été un père misérable pendant dix-neuf ans cela lui donnait le droit de continuer de pourrir la vie de Tom… Bill ne tolèrerait jamais qu’une telle chose soit faite. Tom était à lui désormais et Bill ferait tout ce qu’il pourrait pour que son fiancé soit heureux et ce peu importe qu’il doive virer Gordon de l’orbite terrestre. Il laissa Tom s’endormir tranquillement glissant ses doigts entre ses jolies dreads blondes. On frappa à la porte et Bill cria à la personne derrière la porte d’entrer. Emilie passa la tête par la porte et Bill sourit.

- Je crois que le petit déjeuner de princesse Jenny est arrivé.

Il remercia Emilie de son travail et la pria de s’en aller. Par chance la jeune femme avait mit plusieurs verres. Ainsi Bill laissa Jenny se servir puis il demanda lui aussi un petit verre de jus d’orange. Il remercia son amie puis la boisson et but tranquillement. Cela faisait quand même du bien de boire du jus frais plutôt que celui en bouteille. Il posa ensuite son verre sur le rebord de la table de nuit et Gordon revint. Bill le regarda à peine tellement il était écœuré de le voir revenir.

- Vous êtes hallucinant comme mec quand même ! Je crois qu’on ne sait pas très bien comprit. Quand je vous aie dit que vous n’aviez pas à demander les choses comme ca c’était sous entendu que vous n’avez rien à fiche ici. Mais je crois qu’il vous faut un décodeur alors je vais être clair avec vous. Vous avez été un père misérable pendant dix-neuf ans alors vous n’avez aucuns droits d’exiger quoi que ce soit vu comment vous vous êtes occupé de Tom. De plus Tom est majeur et il décide lui-même de sa vie, il n’a plus besoin que vous l’éduquiez. Quoi que vu ce que vous en avez fait éduqué est un mot un peu fort. Si Tom décide de ne pas vous mettre dans la confidence il ses raisons et elle ne vous regarde pas plus que ce qu’il a décidé de ne pas vous dire. Et pour ce qui est de mon fric vous ne savez rien d’accord. Ma mère à travailler dur pour avoir cet argent et faire tourner une boite qui a des part de marcher dans le monde entier ce n’est pas si facile que ca monsieur l’électricien. Et puis vous vous plaignez que je dépense sans compter mais ce n’est pas vous qui aller payer hein ? C’est un peu facile de parler mais ce n’est pas vu qui payer 300€ pas jour pour la chambre dans laquelle Tom est hospitalisé, ce n’est pas vous qui lui avez trouvé un boulot, ce n’est pas grâce à vous qu’il a décidé de reprendre ses études, ce n’est pas grâce à vous qu’il a une vie aisée et c’est surement pas grâce à vous que Tom va passer enfin le vrai premier noël de ca vie.

Bill fit une pause, regardant droit dans les yeux Gordon qui semblait bouillir de l’intérieur. Bill lisait clairement toute la colère et la haine que le vieil homme avait à son égard et il s’en fichait. Car se regard serait en une seconde effacé par le regard amoureux que Tom lui porterait à son réveil.

- Si j’étais impoli je vous dirais de la fermer et de dégager. Mais par amour pour Tom je vous dirais juste de reconsidérer vos arguments et de rester assit dans votre fauteuil sans m’énerver.

Bill continuait à caresser doucement Tom. Il n’avait pas trop haussé le ton pour ne pas le réveiller. Son amoureux avait besoin de repos et puis il ne voulait pas causer un mal de tête épouvantable à sa meilleure amie.

Gordon était revenu dans la chambre et remarqua immédiatement son fils endormi étroitement blottis dans les bras de Bill, dormant paisiblement, enfin c'était l'impression qu'il avait. Malgré que le fait que Tom lui cachait des choses sur sa santé lui restait en travers de la gorge, il ne pouvait tout de même pas rester insensible devant le visage apaisé de son fils. Gordon se laissa tomber dans le fauteuil en comprenant qu'il s'était fait remplacer par l'androgyne et ça il avait du mal à l'accepter. Gordon n'aurait jamais cru pouvoir s'énerver aussi vite et autant sur une seule et même personne. Bill était de ce genre de personnes qui se croyait mieux que tout le monde et qui pensait avoir la science infuse et donc avoir toujours raison. C'était ce genre de personnes que Gordon détestait le plus, il se demandait toujours comment Tom faisait pour rester avec lui. Il allait d'ailleurs le demander au brun. Celui ci l'attaquait sur ce qui faisait mal, il n'allait pas se gêner pour faire pareil. Gordon serra les poings, esayant de garder un ton détaché.

- Comment oses tu ? Tu ne sais rien de ce que nous avons vécu mon fils et moi. C'est facile de critiquer les gens et de ne pas regarder ses propres défauts. Je me demande vraiment comment mon fils fait pour te supporter avec le caractère et la grande bouche que tu as.

Gordon préféra se taire sur la suite des paroles de Bill, ne voulant pas s'emporter et frapper ou hurler sur le brun. Son fils dormait et au vu de la pâleur qu'il avait vu sur son visage quelques instants plus tôt, il avait besoin de sommeil. Malheureusement toutes ses résolutions partirent en l'air quand Bill reprit la parole, le faisant se lever instantanément. Il se rapprocha de Bill l'air menaçant et comme si Tom l'avait senti dans son sommeil, il se cala encore plus contre Bill comme pour le protéger de la fureur de son père, lâchant un petit soupir de bonheur qui fit arrêter le duel de regards qu'avaient entamé Bill et Gordon. Les regards des deux hommes se braquèrent sur l'endormi qui l'était toujours et Gordon poussa un profond soupir, se disant que s'il n'aimait pas autant Tom, cela ferait longtemps qu'il aurait quitté la pièce mais il voulait savoir le fin mot de l'histoire. Il se remit donc assis dans le fauteuil, décidant d'ignorer Bill jusqu'au réveil de son fils.

Bill ne peu que rire fasse à la vaine tentative de Gordon pour lui répondre. Nan mais il hallucinait juste. Bon d’accord Bill n’avait pas réellement de passer avec Tom mais son fiancé l lui racontait un peu plus chaque jour plaçant souvenir et anecdotes dans les trucs marquant et puis, ils avaient créé de beaux souvenirs tout les deux. Il allait répondre mais Gordon se leva furax. Bill lui envoya un regard hautain, il ne se laisserait pas faire par ce moins que rien. Gordon allait vraiment le frapper mais par instinct Tom choisit de le protéger Bill sourit et murmura un « merci mon amour » avant d’envoyer un regard vainqueur à Gordon. C’était énervant mais Bill ne pouvait pas perdre, s’il se savait vaincu il n’attaquait pas. Il laissa le vieil homme retourner sur son fauteuil avant de continuer son discours.

- Alors ou est-ce que je m’étais arrêté. Ah oui vous me parliez des souvenirs. Vous savez si je n’en sais pas grand-chose c’est qu’il n’y a rien à savoir. Tom me raconte les évènements importants de sa vie. S’il n’a rien à me dire c’est que vous n’avez rien fait d’extraordinaire et en même temps je vois mal ce que vous auriez pu faire puisque vous étiez absent… Moi au contraire je suis la tout le temps avec lui, que ca soit pour le bisou de matin dès son réveil ou le bisou du soir pour qu’il dorme bien ou même n’importe quand je suis là. Et même quand je travail je suis la puisque Tom travail avec moi, c’était une solution ingénieuse. Enfin dans votre cas je ne crois pas que CAP Electricien aurait été un bon projet de carrière. Tom est trop talentueux pour faire ce genre de job naze.

Il rigola, Bill faisait tout pour être le meilleur fiancé du monde et sans se mentir il s’en sortait plutôt bien. Et peu importe qu’il soit une peste avec Gordon il était un ange avec Tom. En fait Bill était plutôt sélectif. Les seules personnes avec qui il était gentil étaient Tom, Jenny & Alexis. Bien qu’il en eu fait baver longtemps à ces deux amis. Les autres n’avaient pas le choix que de subir ses ordres et ca Tom le savait bien. Ca faisait partit de son caractère et Tom lui avait dit que tant que ca ne lui tombait pas dessus il s’en moquait alors Bill ne se privait pas.

- Oh mais vous savez Tom le supporte plus que bien. Je suis quelqu’un de très attentionné, de délicat, de doué, j’ai beaucoup de gout. Bon d’accord je suis têtu et quand on est en désaccord on peu mettre des heures avant de choisir de finalement en arrêter là mais sinon ca ce passe vraiment bien. Tom me comble tout à fait, j’ai mon petit déjeuner le matin au lit, ensuite on prend la douche tout les deux, bon après y’a une heure de préparatif mais bon il s’en remet bien car j’arrive toujours à l’éblouir. Ce qui fait que en fait mes vêtements et maquillage ne serve à rien car cinq minutes plus tard je finis nu dans ses bras à lui faire l’amour et qu’il y a tout à recommencer. Ensuite ca dépends, on fait du shopping, on va travailler, on se balade dans le parc, on reste à la maison, on va en cours ou on part en vacances à l’autre bout de la France. Ca dépend de nos humeurs. Et si on reste sur Paris on passe l’après-midi tranquille puis ensuite vient le diner alors ca dépends ou bien Agathe – notre femme de ménage – nous prépare quelque chose ou bien on va diner dans les restaurants les plus chers de Paris, histoire que je fasse un peu la culture culinaire de mon fiancé. CA c’est vraiment désastreux. Qui donnerais du jambon, cordon bleu et steak haché à ses enfants matin midi et soir. Enfin bref après on rentre ou bien on va au ciné, en boite, au théâtre ensuite on rentre à la maison, on fait encore l’amour puis on dort et le lendemain on ne sait pas ce dépends. Enfin bref tout ca pour dire que je suis un fiancé tout ce qu’il y a de plus génial et que de toute façon vous n’arriverez jamais à mettre Tom hors de ma vie. SI vous essayez de le faire je fouillerais ciel et Terre pour le retrouver… Et… Par amour je n’aie aucunes limite alors faites attention…

Bill ponctua sa phrase da joli sourire faux cul avant de reporter son attention sur son endormis préféré.

La jolie brune avait récupérer son jus d'orange fait main et même des verres en cristal. Elle ne pouvait pas en demander plus. Elle avait remercié son ami pour un si bon service à son égard. Elle s'était ensuite servit tranquillement, et avait préparé un beau verre pour le brun. Elle devait avouer qu'un jus d'orange redonnait un peu de force et dans son état c'était loin d'être du luxe. Par contre, elle fut assez surprise de la discutions entre les deux hommes. Certes, elle savait qu'ils ne s'aimaient pas du tout mais elle ne pensait jamais être témoin de ce manque d'amitié entre eux un jour. Sauf peut-être au mariage mais on n'y était pas. Elle n'y prêtât pas vraiment attention, ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle voyait Bill s'acharner sur quelqu'un. Mais là, il venait de se passer quelque chose qui ne lui plaisait pas vraiment. Le vieille homme s'était levé et était visiblement prêt à frapper son ami. Elle commença à voir rouge bien décidé à lui balancé son verre en pleine tête pour qu'il se calme, et inutile de dire qu'elle visait bien. Bon, heureusement elle n'eut pas besoin de le faire puisque Tom sembla protéger le brun sans même le savoir. Elle retient son souffle jusqu'à ce que Gordon -dont elle devait encore ignorer le nom- se rassit. C'était désagréable à souhait comme situation. Elle se détendit un peu et entrepris de finir son jus. Elle écouta ensuite a moitié le discours du brun et s'il avait voulu tuer Gordon il l'avait tué avec. Ca la fit réfléchir un instant sur sa propre condition et elle fut bien obligée d'admettre que ses parents elle ne les connaissaient pas et que ses journées se résumées à aller faire du shopping seule, ou travailler de temps en temps... Bon, parfois elle avait quand même le droit de voir Bill ou Alexis, ce n'était pas négligeable, mais elle réalisa qu'elle se levait bien seule, se couchait seule... La seule personne qu'elle voyait vraiment c'était sa femme de ménage. Même plus sa cuisinière puisqu'elle ne mangeait plus rien. Hors la vieille femme qui faisait le ménage ne passait plus qu'une fois par semaine. Elle préféra faire comme si elle n'avait rien entendu et sortit un magazine histoire de penser à autre chose. Elle ne pouvait pas changer grand chose, de toute façon, a part combler son manque affectif dans des biens matériels. Elle ne voulait même pas imaginer si elle n'avait pas eut d'argent.

Gordon avait décidé d'ignorer Bill et il le ferait. Il était déterminé à faire comme si ce brun qui ne faisait que lui pourrir la vie n'existait pas et ce n'était pas ses tentatives pour lui montrer qu'il était une meilleure personne pour Tom qui allaient le faire réagir. Poussant sa résolution un peu plus loin, Gordon prit un magasine qu'il se mit à lire avec le plus grand soin, ignorant totalement l'homme qui lui avait volé son fils. Il porta tout de même une oreille attentive au récit des nouvelles journées de son fils, faisant semblant de lire son magasine, grimaçant en entendant que Tom était "en dessous". Il écouta le reste, un sourire moqueur prenant place sur ses lèvres à la menace sous entendu de Bill. Si le brun croyait qu'il lui faisait peur, c'était loupé. Ce n'était pas la première menace qu'il recevait et surement pas la dernière. Il était habitué maintenant, du fait de la ou il vivait et ne faisait même plus attention. Gordon se replongea dans sa lecture, espérant ainsi faire passer le temps plus vite jusqu'au réveil de son fils.
Plusieurs heures - trois environ à vrai dire - se passèrent dans un silence relativement tendu de part le fait de la dispute de Bill et Gordon. Le semblant de calme était seulement troublés par les discussions du brun et de sa meilleure amie. Quelques minutes passèrent avant que l'endormi qu'était Tom se réveilla. Le dreadé bougea légèrement, se calant au mieux contre son brun avant de cligner lentement des yeux, s'habituant à la lumière du jour. La première chose qu'il vit fut le sourire tendre de son amour. Tom sourit à son tour, sourire qui se transforma en bâillement. Il leva une main pour se frotter les yeux puis prit enfin la parole.

- Coucou.

Tom s'avança pour recevoir son bisou du matin, bisou indispensable pour bien démarrer ou plutôt redémarrer la journée dans son cas puis il reprit sa place sur l'épaule de son homme, sa tête niché dans son cou.

- J'ai dormi longtemps ?

Bill rigola, il avait réussit à faire en sorte que Gordon la boucle, il était vraiment fière de lui. Il sortit le K.Magasine faisant bien exprès d’ouvrir la page sous-vêtements. Il plia le magasine en deux de façon a ce que Gordon puisse voir Tom poser à moitié nu pour son plus grand plaisir. Il savait que même si le vieil homme l’ignorait au fond il scrutait ses moindres fait et gestes au cas où Tom se réveillerait. Mais Bill ne le laisserait pas importuner son fiance une nouvelle fois. Il papotait avec Jenny mettant au point leur voyage de noël.

- Dit moi Princesse, tu as acheté une nouvelle combinaison pour faire du ski ? Parce que je t’avouerais que je n’ai pas vraiment eu le temps et que mon ancienne de chez Dior et passée de mode. Alors j’aimerais des conseils. Et puis si tu n’y as pas été on pourra y aller ensemble. En plus j’aimerais bien des nouveaux skis aussi. Les miens datent un peu et pour faire la piste noire il vaut mieux du solide. D’ailleurs quand on va faire la piste noir je me demande bien ce que va pouvoir faire Tom. Tu penses qu’on peu l’inscrire dans un cours de ski Junior ?

Il rigola imaginant Tom au milieu des enfants de six ans entrain de lutter pour faire deux pas tandis que lui ferait la piste noire avec Jenny. Bien sur il aiderait Tom du mieux qu’il pouvait pour qu’il apprenne mais il aurait aussi besoin de faire des choses de son niveau et il était certain que Tom pouvait comprendre ce genre de choses. Bill était entrain de rêver de leur futur voyage quand la petite marmotte contre lui commença à bouger. Il reporta son attention sur lui et il vit la petite bouille d’ange de son fiancé sortir de son cou même s’il semblait que le dreadé s’y plaisait beaucoup. Il lui fit un sourire amoureux et le gratifia du baiser qu’il aimait tant et qu’il méritait vu la situation.

- Nan. Tu as dormis juste trois heures mon amour et je pense que tu en avais grandement besoin, tu as repris des couleurs et ca fait plaisir à voir et puis tu m’as bien porté chaud.

Il rigola et ouvrit grand ses bras à Tom pour avoir un énorme câlin. Il passa outre de lui raconter qu’il avait dit à Gordon ses quatre vérités afin de ne pas le contrarier. Même si Bill lui avait déjà expliqué son point de vue. Il n’avait pas peur de la réaction de Tom, il voulait juste que son fiancé vive sur un petit nuage. Il décala un peu Tom et attrapa son verre dans lequel il restait du jus d’orange puis il le tendit à Tom.

- Tient, jus d’orange pressé par ta très cher Emilie. J’ai gouté et ca n’est pas empoisonné tu peu avoir l’esprit tranquille. Tu voudrais autre chose ? Un chocolat ? Un thé ? Un gâteau ? Un fruit ? Un bisou ? Un câlin ? Ou plus…

Il sourit et laissa le dreadé boire avant de récupérer le récipient en cristal. Tom avait encore les marques de l’oreiller sur la joue et il le trouvait vraiment trop adorable comme ca. Il était tout simplement à croquer. Bill attrapa son nounours en peluche et il le cala contre Tom. Comme ca il était encore plus mignon. Il vit Gordon redresser la tête et Bill fronça les sourcils il était hors de question que Gordon vienne importuner Tom dès le réveil !

- Ca te dirait de prendre un peu l’air ? On pourrait aller faire une balade en amoureux dans le parc de la clinique si tu veux. Pour te dégourdir un peu les jambes et puis pour parler un peu plus librement si tu veux.

La tension était vachement redescendu depuis quelques temps et elle avait entamé une conversation tout ce qu'il y a de plus innocente avec le brun. Pour ça elle avait dû renoncer à la lecture de son magazine mais elle allait survivre. Elle était certaine qu'elle aurait plein d'autre occasion de le finir. Enfin, finir c'était vide dit puisqu'elle ne regardait pratiquement que les images. A cet instant il était en train de lui rappeler qu'ils avaient prévues un voyage au ski et qu'elle n'avait absolument rien préparer dans cette optique. Tout de même ça demandait une très grande préparation elle ne pouvait pas s'y mettre la veille non plus.

Je dois t'avouer que je n'ai encore rien acheté. Je suis totalement dépourvu de vêtement. On pourra y aller ensemble et ce sera avec plaisir que je te donnerais des conseils quand même. Pour ce qui est des skis je crois que les miens se sont aussi un peu amochés la dernière fois. En bref, il me faut toute la panoplie, du pull jusqu'au chaussures je n'ai plus rien à me mettre c'est affreux.

Elle lui adressa un petit sourire. Si elle faisait les boutiques avec Bill ils allaient encore claquer des sommes astronomique. Elle avait tendance à dépenser beaucoup plus en présence de son meilleur ami... Même si toute seule elle était déjà bien attaquer. Quoi qu'il en soit, si il y avait bien une personne qui était à même de comprendre l'horreur que ça représenter de ne plus avoir quoi que ce soit à se mettre c'était bien Bill. Elle s'était juste contenter de rire en imaginant Tom dans le cours pour junior.

Et bien... C'est une idée. Ou alors - plus subtile- tu lui offres une séances de massages, de bains à vapeurs ou je ne sais quoi pour se remettre de ses premières impressions sur la neige.

A lui de voir, elle préférait largement le voir dans les cours débutant. Au moins elle pourrait bien rire un bon moment.

Tom avait eu comme première réaction de vouloir s'excuser d'avoir dormi aussi longtemps, laissant Bill avec son père mais Jenny avait été la pour discuter avec lui alors à la place il sourit tendrement, touché de l'attention que son homme lui portait. Le dreadeux se glissa avec plaisir dans les bras de son prince pour avoir un gros câlin, câlin qui le fit doucement soupire d'aise.

- J'ai très bien dormi. J'avais l'oreiller le plus confortable du monde.

Tom déposa un petit baiser sur l'épaule de son homme puis se cala encore plus prêt de lui, en manque de câlins. Câlin qu'il comptait bien rattraper au cours de la journée même si pour l'instant Bill le sépara de lui, lui tendant un verre de jus d'orange. Tom grogna quand il sut que cela venait d'Emilie mais le brun le rassura, lui affirmant qu'il n'était pas empoisonné. Le blond sourit tendrement à son homme, attrapant le verre de jus d'orange pour le boire tranquillement. Ils n'étaient pas pressés de toute manière. Une fois fini, Bill reposa le verre sur la table de nuit et Tom, après avoir attrapé le nounours contre lui, se glissa à nouveau dans les bras de son fiancé pour répondre à sa question, prenant une moue, faisant semblant de réfléchir.

- Hum... un câlin, un bisou puis encore un câlin... et puis encore un bisou.

Dit-il en rigolant même si en vérité il était tout ce qu'il y avait de plus sérieux. Tom hocha la tête à la proposition de son brun mais une question lui vint à l'esprit. Il se pencha à l'oreille de son brun pour y chuchoter pour ne pas que tout le monde l'entende. Il était déjà assez honteux comme de devoir demander de l'aide à quelqu'un.

- Est ce que tu as ramené des habits de rechange ?

Bill hocha la tête et Tom enchaina avec sa deuxième question.

- Est ce que tu peux m'aider à m'habiller ?

Bill hocha à nouveau la tête mais cette fois ci avec un sourire amoureux. Tom se retourna enfin vers son père pour pouvoir sortir du lit et lui adressa un signe de main, lui chuchotant un plus tard avant que Bill n'arrive vers lui pour l'accompagner jusqu'à la salle de bain ou - une fois enfermés dedans - Tom réclama un nouveau câlin.

Bill souriait et rigolait gaiment à la réponse de Tom. Son fiancé était vraiment l’homme le plus adorable du monde. Il se pencha et lui donna les bisous et câlins qu’il avait réclamé. Tom devait être servit comme un roi. Certes Bill détestait devoir prendre soin des autres lorsque cela l’empêchait d’être chouchouter à son tour mais il préférait s’y prendre maintenant plutôt que de reculer la date fatidique ou Tom ne pourrait plus s’occuper de lui ou même lui faire un câlin. Il descendit du lit pour prendre les vêtements de Tom dans son sac Louis Vuitton et à peine eu-t-il le temps de prendre les affaires du dreadé pour l’accompagner à la salle de bain que Gordon l’avait déjà escorté. Bill pesta, cet homme l’insupportait. Il se retourna vers Jenny en souriant mais il ne parla pas trop fort pour éviter les oreilles indiscrètes.

- Princesse ? Si tu t’ennuis je te confie une mission. Je sais que tu es une pro dans ce domaine alors je suis sur que tu arriveras à faire de la vie de Gordon un enfer. Le tout sans le faire exprès bien sur. Genre les livres de l’étagère qui lui tombe sur la tête, renverser son café par hasard et puis pourquoi ne manquerait-il pas une vis au fauteuil sur lequel il s’assoit. Tu as cartes blanche pour lui pourrir l’existence.

Il se pencha et posa un bisou au coin des lèvres de son amie avant de filer dans la salle de bain avec les affaires du dreadé. Bien sur il ne l’avait pas précisé à Jenny mais il lui serait énormément redevable de ce service et il saurait s’en souvenir au moment opportun pour lui rendre la pareille. Il arriva dans la salle de bain et il posa tout sur le petit meuble avant de virer lui-même Gordon de la pièce. D’accord c’était le père de Tom mais le père de Tom était un profond emmerdeur. Il ferma la porte et s’appuya dessus pour souffler un bon coup sous le regard plutôt étrange de Tom.

- Il m’énerve. Je te jure que j’essaye de faire au mieux mais je vais vraiment finir par lui casser la gueule. Et même si je n’ai pas la force j’enverrais quelqu’un pour le baffer à ma place parce que je ne le supporte plus. Il n’a de cesse de me regarder comme si j’étais le diable en personne. Je n’aie quand même pas les yeux qui deviennent tout noir comme si j’étais possédé ! Alors c’est quoi son problème ? C’est l’homme le plus indélicat et le plus désagréable que je n’ai jamais rencontré de ma vie. Même toi quand tu es défoncé tu es moins irritable. Tu dois tenir de ta mère à mon avis.

Il lave les yeux au ciel et s’approcha pour enlever le peignoir du dreadé. Il admira son corps nu en souriant. Même s’il remarquait désormais le léger arrondit sur son ventre. Il releva les yeux en souriant.

- Tu veux que je te fasse un brin de toilette avant de t’habiller.

Tom se fit accompagner par son père dans la salle de bain et avant que celui ci ne lui ait demandé quoi que ce soit, Bill était déjà arrivé. Le blond soupira, heureux que Bill arrive au bon moment, il aurait surement pleuré si Gordon avait insisté pour savoir. Son père fut viré de la pièce avant qu'il n'ait eu le temps de dire ouf, il se retourna regardant son fiancé interrogativement. Il eut bien vite la réponse mais comme lui n'aimait pas la mère de son amour, il ne pouvait pas forcer Bill à aimer son père. Par contra il fronça les sourcils, prenant une moue contrarié quand il lui parla de sa mère. Tom ne voulait pas ressembler à sa mère, c'était la personne qu'il détestait le plus au monde et lui ressembler était ce qui pouvait lui arriver de pire.

- Calme toi mon coeur. Tu n'auras plus à le supporter très longtemps puisque je pense que je ne resterais plus très longtemps dans cette clinique vu qu'on sais ce que j'ai. Tu as de très beaux yeux, les plus beaux que je n'ai jamais vu d'ailleurs. Il se fait juste du souci pour moi et il ne sait pas comment gérer sa peur.

Tom sourit tendrement, pendant toutes ses paroles, il s'était rapproché de son brun jusqu'à se glisser dans ses bras pour un nouveau calin. Le dreadeux passa ses doigts sous les yeux de son homme pour appuyer ses paroles, il pensait vraiment que Bill avait les plus beaux yeux de la terre, peut être parce qu'il le regardait avec autant d'amour qu'il n'avait jamais espéré en avoir.

- Non ça ira. Peut être plus tard.

Tom se sentait déjà assez honteux comme ça de devoir se faire assister pour s'habiller alors si en plus il devait laisser Bill le laver, il en mourrait de honte. Pas qu'il n'aimait pas quand Bill le lave mais en général il lui rendait la pareil et la ils n'étaient pas à la maison ce qui renforçait encore plus son sentiment. Le brun l'aida donc à enfiler son boxer, un baggy puis il enfila lui-même son T-shirt avant de remettre de l'ordre dans ses dreads. Tom attrapa la main de son fiancé, enlaçant leurs doigts, lui souriant.

- On y va ?

La jolie brune avait écouté avec beaucoup d'attention ce que son ami attendait d'elle. Pourrir la vie d'une personne ? Ce n'était pas bien compliqué, surtout lorsqu'on ne le faisait pas exprès. En plus, Bill avait toujours sût trouvé les arguments qu'il faut pour la convaincre et là elle se sentait de nouveau pleine d'énergie.

Considère que c'est fais.

Elle lui fit un grand sourire, et partit directement s'occuper du fauteuil du vieille homme. A une vitesse impressionnante. Comme si elle avait déjà étudié les plans du siège avant, et de manière discrète. Elle partit se remettre sur le sien avec un air tout ce qu'il y a de plus innocent. Elle sortit un de ses deux portables -oui un professionnel et un personnel-, fit un petit réglage, reprit son magazine et tourna quelque pages de manière distraite avant que sa victime n'arrive. A peine eut-il posé ses fesses dessus que le fauteuil s'écroula sous son poids. Elle avait un air vraiment très étonné sur le visage et se leva directement pour aller l'aider.

Oh mon Dieu. Vous allez bien ? Attendez ! Ne bougez pas je vais vous en chercher un autre, c'est totalement inadmissible ce genre de chose.

Elle l'aida à se relever et sortit dans le couloir. Elle sortit son deuxième portable et s'auto appela faisait retentir une sonnerie qui pouvait passé une seconde mais qui au bout d'une minute tapé sur le système. Elle sourit en l'imaginant déjà en train de s'énerver tout seul. De nouveau pleine de joie de vivre, elle partit trouver quelqu'un pour récupérer le fauteuil le plus pourri de toute la clinique. Elle revient en ayant prit bien son temps -n'ayant pas oublié de se rappeler régulièrement- et posa le nouveau meuble qui donnait peu envie à coté de Gordon.

Je suis désolée, ils m'assurent qu'ils n'ont que ça.

Elle lâcha le tout et partit arrêter son portable qui continuait toujours de sonner. Elle répondit, et comme ce n'était autre qu'elle, elle raccrocha automatiquement inventant une conversation éclaire.

C'était un faux numéro.

Elle sourit de toute ses dents, et de son air le plus angélique avant de repartir.

Je vais chercher du café, je pense que vous en avez bien besoin.

Elle sortit une nouvelle fois, rappela encore son portable -on change pas une équipe qui gagne et même si il voulait l'arrêter il allait mettre mille ans à le retrouver dans tout son bazar- et partit à la recherche d'une machine à café. Elle trouva ce qu'elle cherchait et prit deux cafés. Elle prit quelques sachets de poivre qu'elle vida dans le gobelet et prit d'autre sachet mais cette fois de sucre. Elle coupa son portable, retourna près de Gordon qui n'avait pas l'air très heureux, et lui tendit le bon café. Seulement elle se brula les doigts et en laissa tombé la moitié sur l'homme.

Oh mon dieu. Je suis désolée vraiment, je ne me sent pas très bien ces derniers temps je suis terriblement maladroite.

Elle prit un mouchoir, soit disant pour l'aider à s'éponger mais en étala plus qu'autre chose.

Tenez, pour me faire pardonner prenez mon café.

Elle lui adressa un sourire d'ange et repartit prendre sa place finissant le fond de café potable. Pour faire passer le goût de café elle prit un chewing-gum qui lui donna une bonne excuse pour faires des bulles toute les deux secondes tout en tournant bruyamment les pages de son magazine qu'elle avait repris.

Bill leva au ciel en entendant « il se fait juste du souci pour moi ». Bah oui bien évidement maintenant que Gordon se rendait compte qu’il était entrain de perdre son fils il se réveillait et essayait de faire quelque chose. Et puis quoi encore ! Bill refusait de se laisser marcher sur les pieds par cette espèce de connard.

- Avoir peur pour toi ? Alors maintenant que tu as une vie de roi et que tu es heureux il se fait du souci pour toi mais quand tu étais malheureux, pauvre, délinquant et que tu risquais de grosses peine de prison il ne faisait pas de soucis ? C’est en effet très logique. Désolé de ne pas y avoir pensé avant.

Il soupira d’énervement et aida son fiancé à s’habiller. Il n’avait aucune once de colère envers Tom toutes ses mauvaises paroles et son ton désagréable était destiné à Gordon. Il entendit un grand bruit de fracas métallique et il rigola imaginant Gordon le cul par terre, Jenny faisait sans aucun doute un excellent travail. Ca bonne humeur revenu, il aida Tom à enfiler son baggy puis il le laissa enfiler son t-shirt comme un grand avec de s’occuper de ses dreads. Il ouvrit son vanity et sortit un petit flacon. Appliquant doucement une lotion pour bien les entretenir.

- Dit moi Tom ca fait combien de temps que tu n’es pas allé chez le coiffeur ? Tes dreads sont toute abimées. Il va falloir ou bien les enlever ou bien acheter une lotion spéciale.

Il nettoya en surface les dreadé de l’homme de sa vie puis il lui appliqua une crème de jour souriant à l’entendre râler qu’il n’était pas une femme. IL sortit ensuite un baume à lèvre et se doutant que Tom n’en voudrait pas il en appliqua une tartine sur ses lèvres à lui avant de lui donner un délicieux baiser. Au moins Tom n’aurait pas les lèvres asséchées pas le froid. Il sourit et chopa un grand élastique nouant doucement les dreads de son amour. Tom lui annonça qu’ils étaient prêts et Bill secoua la tête. Il referma son nécessaire de toilette et ouvrit la porte retournant dans la chambre avec Tom. Il manqua d’exploser de rire en voyant le nouveau fauteuil que son amie lui avait trouvé, et la grosse tâche sur sa chemise elle c’était vraiment surpassé. Il ne dit rien et posa son vanity sur le lit avant d’ouvrir de nouveau son sac.

- Tu sais qu’il fait deux degrés dehors ? Il est hors de question que tu sortes comme ca.

Il sortit quand bonnet et écharpe de tous les couleurs et accorda en fonction des vêtements de Tom. Il lui fila ensuite le gros manteau que le dreadé avait adoré chez Gucci et le lui mit sur le dos. Il ajouta un bonnet et sourit. Au moins il était sur que Tom n’attrapa pas froid. Il enfila son gilet noir et il attrapa son Yves Saint Laurent avant de se retourner vers Jenny.

- Tu veux venir avec nous prendre l’air ou bien tu as trouvé une occupation divertissante ?

Il eu un petit rire et se retourna attrapant la main de Tom. Il était à deux doigts de sortir quand Gordon se leva. Bill lu instantanément dans ses yeux qu’il savait qu’il avait mijoté tout ca.

La jeune brune s'amusait comme une petite folle, mais toujours avec un air grave et sérieux. Elle se retenait de rire à chacune de ses actions, surtout lorsque le vieille homme commença à s'étouffer avec le café. Elle le regarda avec un air interrogateur. Qu'est ce que pouvait bien avoir ce café !

Il y a un problème ? Je sais que ce n'est pas le meilleur café du monde, que tout ce qu'on mange et boit à l'hôpital est dégelasse mais je ne trouvait pas ça trop mauvais.

Elle haussa les épaules l'air de vouloir dire : "On se demande bien qui a des gouts de luxe" accentuant le tout en levant les yeux au ciel. C'est alors que son ami arriva. Elle lui adressa un grand sourire et attendit qu'il ait fini de s'occuper de son fiancé. Il lui proposa de sortir, et même si elle s'était trouvé une nouvelle passion elle n'allait pas laisser passer une occasion de quitter ce lieu.

Je viens avec toi.

Ca ne l'empêchera pas de pourrir la vie du papa à distance. Elle se leva en vitesse mais Gordon la devança et empêcha son ami de sortir. Elle le regarda de manière totalement surprise faisant mine de ne pas comprendre le comportement de monsieur Conwel.

Il y a un problème monsieur... Monsieur... Conneu... Conwi... Monsieur le papa de Tom ?

Elle lui adressa un regard qui se voulait gentil en attendant sa réponse.

Gordon s'était fait sortir de la salle de bain sans avoir eut le temps de réagir. Il resta quelques secondes plantés devant, maudissant ce brun qui ne faisait que de lui pourrir la vie. Ca ne lui suffisait pas de lui avoir enlevé son fils, il s'amusait maintenant à lui gâcher la vie. Énervé au possible, il le fut encore plus quand son fauteuil céda quand il se mit assis dessus, ce qui l'énerva encore plus. Il empêcha un juron de sortir de sa bouche, ne voulant pas effrayer la jeune femme ou même son fils qui était dans la salle de bain. Il remercia Jenny puis s'assit sur le lit en attendant que la jeune femme revienne. Une sonnerie retentit, faisant sursauter Gordon qui était perdu dans ses pensées. Cette sonnerie pouvait être vite chiante et heureusement qu'un de ses amis avait la même, il était entrainé à la supporter. Au bout de cinq bonnes minutes, la jeune femme revint enfin avec un fauteuil qui ressemblaient à ceux de la salle d'attente de son médecin. Il s'assit donc dedans, observant la jeune femme qui ne savait pas tenir en place et qui repartait déjà en quête d'un café. Dans la salle de bain, Tom grimaça devant les paroles de son brun mais n'ayant pas envie d'avoir une nouvelle dispute avec l'homme de sa vie il ne répondit rien. Une fois habillé, Bill s'occupa de ses dreads, le faisant soupirer de bonheur. Il avait même le droit à un petit massage du crane quand les mains de Bill passait sur ses racines pour mettre la lotion. Un autre petit soupir passa la barrière de ses lèvres tandis qu'il rouvrait les yeux, n'ayant pas conscience qu'ils s'étaient fermés.

- Ca doit faire un an facile. Il faudra acheter une lotion spéciale dans ce cas parce que je ne suis pas prêt de m'en séparer.

Dit il en rigolant.

- C'est une partie de moi, je me sentirais nu sans elle.

Le blond essayait de s'imaginer sans ses dreads mais c'était tout simplement impossible. Sans ses dreads il ne serait plus lui même. Il râla pour la forme quand son fiancé lui appliqua la crème de jour mais en réalité il était heureux que Bill s'occupe aussi bien de lui, qu'il prenne soin de lui. Après le baiser bien que court mais dont Tom se doutait qu'il n'avait eu que l'utilité de lui faire porter du baume à lèvres, Bill lui attacha ses dreads comme s'il l'avait toujours fait. Tom aurait pu le faire lui même mais cela lui faisait plaisir autant qu'à Bill alors il le laissait faire. Ayant fini, ils retournèrent dans la chambre au moment même ou son père recracha ce qu'il identifia comme du café, il devait surement être trop chaud. Tom ne s'en soucia pas plus que ça et suivit Bill jusqu'au lit ou celui ci l'habilla comme s'ils allaient sortir au pôle nord et cela le fit sourire. Il était sur de ne pas attraper froid. Il ne lui aurait plus que manqué des gants et il aurait ressemblé à un bibendum ambulant. Sa connerie le fit rire un instant avant qu'il n'embrasse chastement son homme pour le remercier. Bill se retourna, demandant à Jenny si elle voulait l'accompagner, ce qui le contraria plus que de raisons. Tom eut le temps de prendre un visage neutre quand Bill se retourna à nouveau vers lui, attrapant sa main dont il enlaça leurs doigts. Tom se pencha à l'oreille de son fiancé pour y chuchoter de façon à ce que seul lui l'entende.

- J'aurais préféré qu'on ne soit que tout les deux.

Tom fit une petite moue triste, il avait imaginé autre chose pour leur première sortie depuis son coma et puis si Jenny était la, ils ne pourraient pas parler tranquillement et Bill penserait qu'il faisait la tête. Le blond eut à peine le temps de terminer sa phrase que son brun fut arrêté par son père. Tom le regarda, lui suppliant silencieusement de ne pas provoquer de dispute. Gordon soupira puis avant de retourner dans son fauteuil il regarda bien son fils dans les yeux.

- Tu ne pourras pas tout le temps me le cacher Tom. Tu seras obligé de me dire ce qui t'arrive.

Le brun approuva la demande de son chéri et nota directement dans son agenda électronique qu’il devait prendre rendez vous chez le coiffeur pour l’homme de sa vie. Après tout vu les évènements qui allaient suivre Tom aurait bien besoin de se faire chouchouter et une après-midi chez le coiffeur – car vu l’état de ses dreads une après-midi serait largement nécessaire – ne pourrait lui faire que du bien.

- Peu être que de changer de coupe te ferais un peu de bien. Tu es entrain d’abimer au possible tes cheveux là. Je pense que tu devrais changer du moins temporairement pour redonner de la force à tes cheveux puis ensuite dans six mois voir un an refaire de jolies dreads. Enfin ca n’est que mon avis tu n’es pas obligé de le prendre en compte.

Tom fin prêts Bill se prépara. Il laissa la jeune femme faire de même et se câlina contre Tom qui réclamait l’attention. Bill lui donnait toute son attention en raison de l’annonce du médecin et puis aussi car il aimait et que cela était une bonne raison de prouver à Gordon qu’il arrivait très bien à s’occuper de son fils. Il fit un petit sourire triste quand tom lui annonça que Jenny le gênait. Il n’avait pas fait en pensant à mal. Ca meilleurs amie n’était juste pas très en forme et il avait pensé que sortir avec eux pourrait être une bonne idée pour qu’elle s’aère l’esprit.

- Oh… Et bien j’avais pensé qu’on pourrait planifier notre voyage de noël. Et puis cela te changeras un peu les idées, vu l’annonce de toute à l’heure je pense que tu as grandement besoin de penser à quelque chose d’autre. Et la Finlande est un bon sujet de conversation.

Il sourit et embrassa son amoureux au coin des lèvres avant de se diriger vers la sortit il faillit se faire encore engueuler par Gordon mais Jenny la lui fit boucler en le troublant et Tom l’arrêta d’un regard qui réclamait du calme. L’homme décida alors de s’en prendre à Tom le menaçant presque de trouver son secret et la gifle partie toute seule.

- Nan mais vous n’êtes pas bien ?! Quel genre de père vous êtes à venir toutes les deux minutes harceler votre fils pour qu’il vous dise ce qui lui pèse sur le cœur ?! Tout d’abord ca ne vous regarde pas ! Et même si ca vous regardait Tom à le droit de vous dire les choses à son rythme et pour le moment il n’est pas prêt alors ficher lui paix. Je vous juste que la prochaine remarque du genre je vous fou à la porte et je ne rigole pas. Je ne vous tolère que pour Tom alors si vous faites tout pour lui pourrir ca journée vous dégager est-ce que c’est clair ?

Le regard de Bill était noir de menaces. Cet homme était juste une ordure et Bill ne mâchait pas ses mots. Il lui lança un regard hautain avant de quitter la pièce laissant Jenny passer en avant puis aidant Tom à marcher. Il ferma la porte derrière eux et ils se dirigèrent en groupe vers le jardin de la clinique.

Bill essayait de faire au mieux pour lui mais Tom ne voulait absolument pas se séparer de ses dreads, c'était comme si Bill essayait d'arrêter de suivre la mode, c'était impossible. Il essaya donc de l'expliquer à son homme pour lui faire comprendre qu'il ne s'en séparerait jamais.

- Ce n'est pas que je ne veux pas prendre ton avis en compte mais mes dreads sont trop précieuses pour moi pour que je m'en sépare. En comparaison ce serait comme si toi tu essayais de ne plus suivre la mode tu vois ? C'est comme si on m'arrachait une part de moi même.

Tom avait les yeux rivés sur son fiancé qui se préparait à aller dehors. Même si Tom était déçu que Jenny vienne avec eux, il était quand même content de pouvoir prendre l'air avec l'homme de sa vie. De toute manière et s'il en avait vraiment envie, ce serait facile pour lui d'accaparer toute l'attention de son brun pour faire sentir à Jenny qu'elle n'était pas désirée. Le blond se cala contre Bill, soupirant doucement d'aise tout en nichant son nez dans ses habits pour respirer sa délicieuse odeur. Tom se cala un peu plus contre son homme, passant ses mains dans son dos pour se rapprocher de lui.

- Oui tu as raison. Tu pense vraiment à tout. C'est pour ça aussi que je t'aime.

Confessa t-il très doucement pour que seul Bill l'entende. Tom sourit à son tour et suivit Bill prêt de la porte ou son père les arrêta. Il soupira que son père ne fasse pas d'esclandre et qu'il veuille retourner dans son fauteuil mais se crispa à sa phrase, resserrant ses doigts sur ceux de Bill qui n'attendit pas pour gifler son père. Tom aurait put être choqué de son geste mais connaissant le caractère de son brun, il s'était même attendu à ce qu'il craque plus tôt. C'était peut être pour cela qu'il n'était pas aussi choqué qu'on aurait put le croire. Son père allait répliquer mais il prit la parole avant lui.

- Papa s'il te plait. Je te promets que je te raconterais tout mais laisse moi du temps.

Gordon soupira mais ne dit rien, s'écroulant juste sur son fauteuil. Tom aurait put en soupirer de soulagement mais à la place il se fit aider de son brun pour marcher jusqu'au dehors. Le blond se cala le plus possible contre son homme ne l'empêchant pas plus de marcher pour autant. Le jardin de la clinique était calme, il y avait juste quelques personnes qui se baladaient tranquillement mais Tom n'était pas rassuré pour autant, il glissa donc sa main dans celle de Bill, enlaçant leurs doigts, les serrant fort contre les siens.

Avant de sortir le brun envoya un dernier regard noir de haine au père de son futur mari puis il claqua la porte derrière eux. Cet homme avait vraiment le don de le mettre dans une colère sans nom. Tom se collait à lui comme un enfant et cela le faisait sourire même s’il se doutait que cela devait mettre mal à l’aise sa meilleure amie. C’était d’ailleurs surement pour ca que Tom le faisait. Ils arrivèrent dehors et le vent glacial de décembre s’engouffra dans ses cheveux le faisant frissonner. Il avait neigé la nuit précédente et Bill regratta immédiatement ses dix centimètre de talons. Il fit signe à Jenny de se rapprocher d’eux et il l’attrapa par le bras. Tom étant malade il ne pourrait pas l’empêcher d’une mauvaise chute il préférait donc avoir sa meilleure amie à ses côtés pour se rassurer. Il se retourna vers Tom et remit bien l’écharpe de se dernier.

- Si tu as trop froid Tomi on rentre. Tu as la santé fragile alors il faut faire attention, je t’aie bien couvert mais on ne sait jamais, je ne veux surtout pas prendre de risque. Même si tu n’attrapais qu’un simple rhume je me sentirais coupable alors tu me préviens d’accord.

Il lui posa un baiser sonore sur la joue tendit qu’il frissonna légèrement. Comme à son habitude Bill avait pensé à bien courir son dreadé mais lui avait privilégié l’esthétique à la chaleur et puis de toute façon il n’avait pas prit de quoi se mettre bien au chaud. Ils marchèrent tranquillement dans le silence quand Bill décida de rompre le silence.

- Pour les vacances Jenny nous à réservé un super chalet. Il y a trois chambres, un grand salon, une jolie cuisine, deux salles de bain et on a même un sauna. Ca fera du bien après avoir passé la journée dans le froid. Et puis pour noël on se fera livrer plein de bonnes choses, d’ailleurs j’ai besoin de savoir ce que vous voulez manger. Enfin toi Jenny je sais mais toi mon amour tu n’aimes pas grand-chose alors il faut que tu me dises. Car il est hors de question qu’on mange du bas de gamme, moi je veux un truc géant. Et il faudra aussi acheter un sapin de noël. Il faut qu’il soit immense et dessus on mettra des tonnes de décorations, pareil pour celui qu’on va mettre à la maison.

Le brun était tout excité à l’idée de parler de noël, il avait déjà acheté presque tout les cadeaux pour sa meilleure amie et pour son fiancé, il avait prévu de quoi vraiment les gâter. Bon bien sur Tom aurait un peu plus de cadeau que Jenny mais c’est parce qu’il avait vraiment dépensé sans compter pour lui mais il ne regrettait aucunement ses choix de cadeaux cependant sa curiosité le dévorait de l’intérieur. Il les arrêta dans leur marche et les lâcha pour se mettre face à eux.

- Je peu avoir un indice sur mes cadeaux de noël ?!

L’androgyne prit une bouille trop mignonne espérant faire craquer ceux qui l’entourait.

Tom était bien collé contre Bill, plus pour se rassurer que pour se protéger du froid. Il n'aimait pas trop le fait d'être dehors comme ça. Il avait l'impression que cela se lisait sur son front qu'il était anormal et que chaque personne qui passait à coté d'eux savait. Il s'imaginait beaucoup trop de choses et heureusement que Bill le sortit de ses pensées en resserrant son écharpe autour de son cou sinon il se serait retourné se mettre à l'abri à l'intérieur. Tom remercia son fiancé d'un chaste baiser. En temps normal il aurait approfondi le baiser mais même s'il détestait Jenny, il ne voulait pas que Bill remarque qu'il faisait certaines choses dans le but de lui faire remarquer qu'elle était de trop. Il fallait qu'il reste subtil.

- C'est promis.

Tom sourit tendrement, il était vraiment heureux de toutes les attentions dont son brun le gratifiait. Il se sentait chouchouté et aimé et il adorait cette sensation si bien qu'il ne savait pas s'il arriverait à s'en passer. Sa main toujours scellé à celle du brun, ils marchaient tranquillement tout les trois, la petite chienne tenu par Jenny courait joyeusement dans la neige, leur faisant profiter de ses petits aboiements. Voyant que son fiancé avait froid, il plongea leurs mains liés dans sa poche pour les réchauffer. C'était déjà ça qui serait chaud.

- Ca m'a l'air parfait tout ça.

Tom s'imaginait déjà faire des choses pas très catholiques avec Bill dans le sauna oui prêt de la cheminée. Après tout vu le temps qu'ils restaient ils auraient bien le temps de baptiser toutes les pièces de la maison et il y aurait une touche d'excitation à l'idée de se faire prendre par Jenny.

- Pour le manger, tu peux prendre ce que tu veux mais évites quand même les escargots ou les crapauds.

Tom fit une moue de dégout rien qu'à l'idée de se retrouver en face d'une de ses horreurs. Il se demandait comment les gens faisaient pour manger ces choses. Le blond réprima un frisson de dégout puis enchaina sur la suite de la discussion.

- D'ailleurs on a pas encore acheté le sapin pour le salon, ni les décorations.

Ils avaient de toute manière encore le temps avant noël mais le plus tôt serait quand même le mieux. Arrivé près d'un banc, Bill les arrêta. Au début Tom crut qu'il voulait qu'ils s'assoient mais son fiancé les surprit en prenant sa bouille mignonne, essayant de leur soutirer des indices sur ses cadeaux. Tom prit un air taquin et fixa son brun dans les yeux.

- Si je te donne un indice tu va tout de suite trouver et ce ne sera plus une surprise.

Son fiancé accentua sa moue, ce qui fit craquer Tom. Il n'arrivait décidément pas à résister à son fiancé.

- Bon d'accord mais tu n'auras qu'un seul indice. Ecoute bien ! C'est... dessin animé.

Le brun fut ravi de voir qu’une de ses mains fut au chaud dans les poches de tom. Il aimait que le blond pense à prendre soin de lui-même dans une situation ou il n’avait pas du tout la priorité pour être chouchouter. Il rigola à la précision alimentaire du dreadé.

- Les crapauds je crois pas que ca se mange Tomi. Et puis si j’en mangeais un je suis sur que je suis tellement beau qu’au moindre contact paf il se transformerait en prince charmant.

Il rigola doucement avant de poser un baiser sur la joue de Tom. Bien sur le dreadé resterait toujours son unique prince charmant mais cela le faisait rire d’imaginer la crise que Tom ferait si une dizaine de prince charmant débarquait dans leur cuisine. Il réfléchit alors un instant au menu, le plus simple serait surement de faire la liste des entrées et que Tom bannisse ce qu’il n’aimait pas.

- Alors en entrée on a le choix entre : du saumon, des huitres, de la truite, du homard, des langoustes, des langoustines, du crabe, du caviar, toute une variété de crevettes et escargots, des coquilles saint Jacques, du foie gras, de la galantine.

Il remarqua que Tom grimaçait à presque chaque aliment qu’il énumérait, il sentait que faire un menue de noël qui mettrait tout le monde d’accord allait être un vrai défis. Il était peu être mieux qu’il commande un repas tout près chez un traiteur. Il inspira profondément et continua sur sa lancé en énumérant les plats possible, il espérait réellement que Tom ne ferait pas trop le difficile il avait vraiment à cœur de réaliser lui-même le repas de cette année.

- En plat pour la viande tu as le choix entre de la biche, du canard, de la dinde mais c’est un peu trop classique, du boudin, du cerf, du chapon, du chevreuil, de la poularde ou de la pintade. Après on peu aussi manger certain fruit de mer chaud crabe, homard, langouste etc… En accompagnement c’est au choix. On peu avoir des trucs très simples mais je peu m’arranger pour faire une sauce qui changera tout enfin je verrait. Pour le dessert ca sera la surprise du chef.

L’androgyne tapa dans ses mains, il était vraiment heureux de pouvoir organiser par lui-même un noël de rêve. Bon peu être qu’il demanderait de l’aide à un grand chef étoilé histoire de ne pas rater ses plats mais ce genre de détails resteraient secret. Il se retourna vers Jenny en souriant.

- Et toi princesse tu as une idée de ce que tu veux manger ?

La jeune femme avait suivit tout ce petit monde jusque dehors après bien sûr avoir passé une veste. Elle se retrouva dehors et remarqua Tom bien coller contre Bill. Elle préféra ne pas y faire du tout attention et se contenta d'avancer. Elle se retrouva collé un peu plus à Bill ce qui lui fit plaisir. Ca lui donnait quand même un peu plus l'impression de ne pas être de trop. Elle lui adressa un petit sourire reconnaissante de ce geste qui n'était en fait pas destiné à la mettre plus à l'aise. Tant pis. Tout ce qui compte c'est qu'elle en ait l'illusion. Elle n'écouta que d'une oreille les deux tourtereaux parler entre eux avant de se rendre compte que là le brun était en train de parler du voyage de noël. C'est vrai qu'elle avait fait fort et elle en était très très fier ! Elle les laissa discuter sur l'entrée. Elle s'en fichait totalement ils n'avaient qu'a s'arranger entre eux de toute façon elle mangeait de tout alors ils n'avaient pas à se prendre la tête à son sujet. Elle ne put s'empêcher de lâcher un petit rire en entendant le mot crapaud. Il ne manquerait plus qu'ils mangent ce genre de chose ! Par contre elle se devait de répondre à la question qu'on venait de lui poser.

Et bien... Je ne sais pas trop en entrée je n'ai pas vraiment d'exigence particulière mais tu sais que j'aime le caviar ce genre de chose. Et pour le plat je sais d'avance que je veux du chapon ! Du chapon et brisures de truffes avec sauce au vin du Jura ! Ou alors du chapon farci au foie gras et aux morilles... Enfin... Qu'est ce que tu as envie de manger TOI ?

C'était le plus important elle pouvait prendre n'importe quoi et elle était certaine que de toute façon Tom ne trouverait pas ça super. Alors du chapon, de la biche ou autre chose elle s'en fichait totalement. Elle lui fit ensuite un petit regard de chien battu et prit sa tête de la fille la plus martyrisé du monde -chose qu'elle arrivait très bien à faire-.

Chériiiii ? Tu ne voudrais pas nous donner un petit indice sur la surprise du chef ?

Elle sourit un peu plus et remarqua que Bill était partit se coller devant eux pour faire sa petite bouille toute mignonne à laquelle elle ne pouvait évidemment pas résister. Elle savait évidemment ce qu'elle allait lui prendre mais elle ne pouvait pas lui dire. Pour résister à l'idée d'en dire trop elle détourna simplement le regard. Si elle ne le voyait pas elle ne risquait pas de craquer !

Tom écouta attentivement tout ce que Bill lui proposait comme repas, grimaçant de temps en temps devant certaines choses et ne fit pas vraiment attention à ce que Jenny répondit avant de répondre à son tour.

- A part les huitres, le foie gras et les escargots, le reste je veux bien gouter alors choisis ce qui te fait le plus plaisir.

Tom n'avait pas vraiment de préférences alors c'était mieux que Bill choisise ce qu'il voulait comme ça ils seraient content tout les deux et puis vu ce que Tom mangeait d'habitude à Noël, il était sur que les deux autres ne seraient pas d'accord. C'était trop commun pour eux pour en faire un repas de fête.

- Pour le repas je le laisse à ton jugement. Je suis sur que tu trouveras ce qui me plaira le plus.

Tom sourit tendrement, il montrait encore une fois ainsi sa confiance à son brun. Il était persuadé que Bill ne lui ferait mangé rien d'horrible. Par contre ce qu'il n'apprécia pas du tout c'était le surnom que Jenny avait osé attribué à son brun. Bill était SON fiancé, s'il y avait quelqu'un ici qui avait le droit de l'appeler comme ça c'était lui et surement pas elle. Il crispa les poings, tentant de se calmer. Il détourna le regard pour ne pas que Bill voit son changement de comportement et fixa un buisson qui était prêt d'eux. Il respirait calmement, il n'avait pas envie de gâcher la bonne humeur du brun alors il faisait tout pour que cela ne se voit pas.

Bill tapa dans ses mains, finalement Tom n’était pas si difficile que ca. Enfin du moins il avait l’air de faire des efforts, ce que Bill appréciait grandement. Il était déjà entrain de réfléchir à de nombreuse combinaison pour le réveillon et le repas de noël. Il sentait que tout allait être parfait et tout ce devait de l’être.

- Et bien tu me laisses pas mal de choix et c’est tant mieux !

Il sourit et posa un bisou sur la joue de Tom avant de reporter son attention sur Jenny qui semblait avoir tout comme lui des difficultés à faire preuve de patience quand il s’agissait d’une surprise ou d’un cadeau. Il rigola et chercha vaguement qu’elle genre d’indice il pourrait donner. En fait Bill voulait un indice qui n’en était pas vraiment un dans le but de ne rien dévoiler.

- Mon indice est… Que ca sera délicieux.

Le brun rigola de nouveau puis il vit Tom se détourner de la conversation. Il se calma et le regarda doucement. Il repassa la conversation à l’envers cherchant ce qu’il aurait pu dire qui aurait pu vexer son amoureux. Mais il ne trouva pas ce qu’il avait fait de mal. Il s’approcha donc doucement et glissa sa main dans la poche de son bien aimé joignant leurs mains et mêlant leur doigt pour une étreinte tendre. Bill devait prendre soin du dreadé.

- Tom ? Tomi, qu’est ce qui ne va pas ? J’ai dit ou fait quelque chose de mal ?

Bill pencha la tête pour que Tom le regard lui faisant un sourire plein de tendresse lui disant qu’il pouvait tout lui confier. Même si ca n’était qu’un mot ou une attitude, vu la situation Bill préférait être aux petits soins pour son amoureux plutôt que de lui provoquer une crise d’angoisse. Jenny semblait d’nu coup plus à) l’écart et Bill lui fit un sourire lui faisant signe de venir.

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