Loin de tout, près de toi [Pv Tom]

Tom était content que Bill arrête de pleurer. C'était la chose qu'il détestait le plus voir au monde et même son brun n'était pas tout à fait consolé, il le serait très bientôt. Au moins il ne pleurait plus, c'était l'essentiel. Le dreadeux déposa de doux baisers sur chaque joue de son homme avant de montrer à Bill qu'il n'était pas aussi parfait que ça.

- Tu te trompes mon coeur. Si je suis aussi parfait comme tu dis c'est parce que tu es à mes cotés. Sans toi je n'étais vraiment bon à rien. Je passais mes journées et même mes nuits à faire connerie sur connerie. A enchainer les délits et certaines fois les arrêts au poste. Je n'avais pas vraiment de but à mes journées mais tu m'as changé. Tu as fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui. Un homme amoureux et qui sait prendre soin de ceux qu'il aime. J'ai l'intime conviction que tu en es capable aussi. Personne n'est un cas perdu si on veut bien s'en donner la peine.

Tom sourit tendrement. Il passa une main sur la joue de son brun, la caressant doucement avant de froncer les sourcils aux dires de Bill. Il n'aimait vraiment pas comment l'androgyne parlait de lui. Bien sur que Bill avait un passé, reconnaissons le plus chargé que certain, mais il ne pouvait pas le changer et devait apprendre à vivre avec.

- Tu n'es pas une pute. Tu l'as peut être été mais plus maintenant. C'est le présent qui compte et tu es une personne bien. Notre enfant le comprendra puisqu'il sera aussi intelligent que ses papas.

Tom eut un petite rire puis embrassa doucement son homme pour lui éviter de sortir d'autres aneries aussi grosse que lui. Bill serait un père parfait, il en était convaincu. Enfin seulement s'il le voulait vraiment.

- Tu seras un bon père si tu veux en être un. A force de le répeter je vais me demander si tu veux vraiment le devenir.

Tom eut un petit rire pour masquer le fait qu'il commencait à être effrayé. Il avait peur que Bill ne veuille pas de cet enfant et qu'à sa naissance, Tom soit le seul à devoir s'en occuper. Il n'y connaissait rien en matière de bébé et si Bill n'était pas la pour le soutenir, il n'y arriverait jamais.

Bill regardait Tom essayer de se dénigrer comme il pouvait et cela le faisait rire. Tom mettait sur lui tout les moindres défauts qu’il pouvait trouver. Le brun eu un petit rire et il le stoppa l’embrassant. Au moins Tom arrivait à le faire sourire et c’était déjà ca de gagné, vu l’était de pleurs dans lequel il c’était mit précédemment.

- Arrête, tu es quelqu’un de bien juste parce que tu as décidés de t’en sortir mon cœur, ca n’’est en aucun cas grâce ou à cause de moi. Tu étais déjà parfait avant, tu cachais juste tes qualités car le milieu dans lequel tu étais ne te permettait d’être l’homme idéal que tu es. C’est tout. Tu savais déjà prendre soin des gens, même si tu le faisais juste différemment.

Il lui fit un petit sourire tendre avant de se caler dans ses bras pour avoir un câlin, Tom était toujours tellement gentil avec lui que Bill se demandait s’il le demandait réellement. En tout cas il ne voulait pas que le dreadé se culpabilise de quoi que ce soit, car il méritait tout ce qu’il avait. Il avait eu bien des misères par le passé et son bonheur actuel n’était que justice.

- Pauvre enfant… S’il est comme moi il ne va pas faire grand-chose. Enfin au moins il ou elle récupérera le magasine ca serait déjà ca. J’espère vraiment que notre enfant aura de l’attachement pour la mode car ca me ferait mal au cœur de voir fermer le magasine familial plus tard.

Le brun souriait comme il pouvait, il avait beaucoup de mal à croire les paroles de son fiancé. Mais il ne voulait pas lui faire plus de peine. Il avait très envie d’avoir ce bébé il n’était juste pas du tout au point pour faire ce genre de choses. Déjà avoir un chien avait été quelque chose de long alors un enfant, il était loin d’être préparé.

- Tu sais Tom, ma mère ne voulait pas que j’aie de chien car j’étais trop irresponsable. Et j’ai eu le chien il y a seulement deux mois. Je ne pense pas être réellement prêt pour passer du chien à l’enfant comme ca. Et je ne suis pas sur que neuf mois suffiront à faire de moi un père aussi parfait que toi. C’est quelque chose de long à apprendre.