De surprises en surprises [Pv Tom][Finit]

Bill ne répondit rien au merci de Tom, il n’avait pas spécialement envie de parler il surveilla que la petite famille Conwel soit bien attacher avant de démarrer comme un chauffard comme à son habitude, ils passèrent devant pas mal de voiture de flics mais aucun ne bougea le petit doigt dès qu’ils virent la plaque d’immatriculation, personne ne disait jamais rien à Bill c’était aussi en partit pour ca qu’il était si arrogant. Ils mirent même pas vingt minutes avant d’arriver à la maison tellement Bill roulait vite, de plus il ne passait que par les petites rues évitant donc les bouchons. Il ce gara devant chez lui et éteignit le contact. Il sortit de la voiture et attrapa son sac à main, ses sacs de shopping et puis le panier ou était leur pique-nique du midi. Même si cela lui fit un pincement au cœur de ce souvenir de ce moment il ne dit rien. Il réussit laborieusement à attraper les clés dans son sac à main mais vu comment il était chargé cela lui fut bien difficile. Ceci fait il récupéra le courrier dont un gros colis. Encore plus chargé il râla et ce contenta de tambouriner à la porte jusqu'à ce que Agathe lui ouvre. Ceci fait il lui donna tout les paquets la laissant faire de l’ordre. Lui posa ses clés et son sac à main dans l’entrée. La vielle femme ne dit rien restant tout à fait calme et souriante.

- Vous rajoutez un couvert de plus pour le père de Tom et ce soir je voudrais manger des ravioles au chèvre, vous savez les mêmes que j’avais mangé quand j’avais été diné à Rennes. Et puis pour eux comme je ne pense pas qu’ils aiment ca vous avec qu’a faire un lapin avec des pommes de terre à la crème. Quelque chose de simple quoi. Et vous direz à Marc qu’il serait bien qu’il passe chez La durée j’ai envie de macaron, si il pouvait me ramener un assortiment de gâteaux de chez Paul aussi ca serait gentil mais je ne suis pas sur que ca soit ouvert et je voulais savoir si vous vous étiez occupé de mon Jeans. J’aimerais aussi que l’apéritif soit servi dans dix minutes environ.

Durant tout son blablabla Bill avait suivit Agathe qui comme à ses habitude avait été posé les sacs de shopping à Bill au bord de son lit, elle avait mis le colis dans la salon, rangé ses chaussures et reposé son sac à main au pied du lit pendant tout ce temps elle lui souriait agréablement. La vielle femme aimait beaucoup Bill malgré son comportement, elle avait été sa nourice pendant longtemps et elle l'avait donc vu évolué elle le comprennait donc plutôt bien.

- Votre jeans est dans votre armoire après Diesel mais avant Gucci, il est troué, lavé, repassé et décoré comme vous le vouliez. Je vais prévenir Marc de vos exigences et je prépare ce que vous désirez tout de suite, ensuite j’irais dresser la table.

Elle invita Tom et surtout monsieur Conwel à s’assoir dans le salon. Agathe était la femme de ménage de Simone depuis longtemps elle travaillait déjà pour elle avant le divorce, le visage de Gordon lui disait donc vaguement quelque chose. Bill lui souffla un merci poli avant d’aller s’affaler sur le canapé pour ouvrir son colis. Il devait faire au moins un mètre de large pour un mètre cinquante de hauteur et il possédait un énorme nœud papillon, Bill ce demandait qui pouvait bien lui expédier un tel cadeau. Il fit glisser doucement le nœud et l’ouvrir. Bill sortit du paquet pas moins de cinq sac à main, trois jeans, une dizaine de t-shirt, du maquillage, du parfum, des chaussures, un jogging et une nouvelle paire de baskets, avec un plus un bouquet de fleurs séché et ses chocolats préféré. Tout les vêtements étaient neuf et fait sur mesure, même si ils étaient de collection pas encore sur le marché. Le brun fouilla et trouva la carte en souriant.

« Petit cadeau pour un grand prince.
Tendre Baiser
Andrew »

Tom se renfrogna, Bill était peut énervé qu'il ne lui ai rien dit mais il n'avait rien fait contre lui à ce qu'il sache alors pourquoi l'était il autant ? Le brun roulait comme un chauffard, encore plus que d'habitude, son père devait être surpris qu'il roule aussi vite et que personne ne l'arrête mais quand on est riche on a tout les pouvoirs. Arrivé devant chez Bill, celui ci sortit de sa voiture et fit comme s'ils n'étaient pas la ce qui énervait bien Tom. Bill avait le droit d'être en colère mais pas de les traiter comme des chiens, il décida de ne pas ouvrir sa bouche au risque de dire de méchantes choses et attendit son père pour rentrer dans la maison. Celui ci avait la même réaction que lui quand il était venu chez Bill la première fois. Il ne suivit pas Bill parcequ'il n'en avait tout simplement pas envie, à la place il alla dans le salon, s'asseoir dans le canapé tandis que son père occupait le fauteuil. L'androgyne revint dix minutes plus tard, s'affalant à ses cotés dans le canapé, Tom aurait presque put sentir son odeur tellement il était proche. Bien entendu Bill l'ignora encore, préferant ouvrir son paquet d'ou il sortit une quantité effroyables de vêtements ce qui choqua Tom, en même temps Tom se dit que pour Bill ce devait être normal. Mais ce qui le choqua encore plus c'était le sourire de Bill et la petite carte qu'il arriva à lire du coin de l'oeil.

- Qui est Andrew ?

Tom n'avait pas pu s'empêcher de poser cette question, sa jalousie se lisait aussi facilement qu'un livre ouvert, il avait presque caché le nom de cet homme, surtout qu'il avait utilisé le surnom que Tom donnait à SON Bill.

Bill était tranquillement entrain de sentir l’odeur des fleurs séchées quand Tom le fit sursauter. Tout d’abord il n’avait pas pensé que Tom aurait osé lire dans son dos ce qu’il y avait d’inscrit sur la carte, mais Bill sentit directement de la jalousie dans la voix de Tom. Il reposa les fleurs préférant relativiser la situation.

- C’est plus ou moins un ami, il a d’abord été mon agent pour les photos puis mon avocat à la mort de Lionel, seulement comme il à trente ans j’ai du attendre mon dix-huitième anniversaire pour coucher avec lui car il ne voulait pas faire de détournement de mineur, il a deux enfants Anaïs et Betty, elles sont jumelles. Sa femme sait que son mari la trompe mais elle s’en fiche Andrew à bien assez d’argent pour deux. Et il a une maison au Canada avec deux supers Husky, j'ai fait de la luge une année là bas.

Bill sourit et attrapa un t-shirt noir ou était écris dessus « sweet prince » son avocat préféré avait toujours bon gout. Même si Bill ne mettait pas souvent ce genre de t-shirt il en possédait une grande collection. Agathe apporta l’apéritif et Bill posa donc ses affaires sur les canapés afin de pouvoir regarder précisément tout ce qui lui avait été offert. Il attrapa une petite pochette avec des bijoux et Bill sourit attrapant l’un des colliers avec son signe astrologie dessus. Bill releva les yeux vers Agathe se souvenant de quelque chose.

- Vous voulez bien me ramener la bague argentée qui est dans mon sac à main s’il vous plait ? Elle à du tomber dans le fond mais ce n’est pas grave vous vider le contenu du sac par terre, vous rangerez plus tard.

Il lui sourit et elle s’en alla. Bill attrapa un jeans avec écris en noir sur les poches arrière « sexy bitch », il rigola, c’était vraiment très imaginative comme choix. Bill le laissa en plan cinq minutes et attrapa une poignet de cacahuètes avant de ce retourner vers monsieur Keller.

- Vous ne vouliez pas avoir une discussion avec votre fils ? Pour une fois que je vous laisse parler vous devriez en profité.

Le brun rit doucement et Agathe lui ramena une dizaine de bague en argent différente, le brun entassait pas mal de bordel dans son sac à main. Il attrapa son alliance et la renfila remerciant la vielle femme.

Tom bouillonnait intérieurement même s'il essayait de le cacher. Encore un rival de plus sauf qu'il sentait que celui la serait beaucoup plus redoutable que Alexis car il avait soutenu Bill après la mort de Lionel, ce n'était pas son dealer, c'était une personne en qui il avait l'air d'avoir confiance puisqu'il était son avocat. De plus Bill avait l'air très content de ces cadeaux et ce n'était pas du tout pour le réconforter mais il essaya de se rassurer en se disant que c'était lui le fiancé de Bill et pas cet Andrew. L'appéritif arrivé, il attrapa son verre, l'avalant cul sec, il avait de la chance de bien tenir l'alcool car il sentait que la soirée ne serait pas de tout repos. Le blond ruminait dans son coin évitant de parler pour ne pas laisser sortir sa jalousie et sa possessivité et puis qu'est ce qu'il avait de si spécial ce jeans d'abord ? Cependant il fit un sourire discret quand il vit que Bill enfilait son alliance mais ce qui ne sentait pas bon c'est que son père avait l'air de la reconnaitre aussi. Gordon était sur d'avoir déjà vu ce bijou quelque part et ce n'était pas la première chose qui l'avait intrigué dans cette maison, la bonne aussi lui rappelait quelqu'un qu'il avait connu il y a longtemps mais c'était impossible que ce soit elle. Il préfererait parler avec son fils sans la présence de Bill car il savait que celui ci prendrait tout le temps sa défense, il n'était même pas sur qu'il en ressorte quelque chose de bon.

- Ca ne presse pas par contre dis moi ou as tu eu cette bague ?

Bill continuait d’admirer ses cadeaux, découvrant un magnifique petit vanity Agnès.B rayer noir et blanc avec la poignée rouge il était vraiment magnifique, et il irait très bien avec ses valises en plus. Il fit de grand yeux quand il vit Tom avaler son verre d’un coup, il sentait que le blond bouillait de colère et de jalousie, peu être même un peu de peur. Bill replia les vêtements et les remit dans le carton, trouvant plus sage de ne pas mettre Tom en colère. Il lui sourit tendrement, il était calmé désormais. Il mangeait tranquillement quand Gordon l’interpella et les mots lui échappèrent.

- C’est Tom qui me l’a donné quand il m’a demandé d’être son fiancé.

Il posa sa main sur sa bouche après coup ce rendant compte qu’il en avait dit un peu trop. Il vit le regard de Gordon changer littéralement Bill ne l’avait pas exprès et du coup il avait manqué de tact. Il sourit comme il peu à Gordon et ce rapprocha de Tom ayant peur de ce prendre une claque de la part père de Tom au vu de la tête qu’il faisait. Mon dieu il avait gaffé. Il regarda tom l’air désolé, lui qui avait dit qu’il valait mieux attendre là c’était loupé. Il baissa les yeux parlant tout bas à ce lui qu'il aimait.

- Je suis désolé je n'aie pas fait exprés.

Tom ne loupa pas le sourire de Bill et sa colère partit aussi vite qu'elle n'était arrivé, il aurait pu en soupirer de soulagement tellement il était content que la crise de colère de Bill soit passé. Il lui sourit en retour mais il sursauta quand son homme annonca à son père qu'il l'avait demandé en fiancailles comme s'il était allé acheter du pain. Vu le regard de son père, ça ne s'annoncait pas bon du tout, s'il aurait pu Tom était sur que rien qu'avec son regard il aurait tuer son brun sur place. Il prit Bill dans ses bras pour le rassurer mais surtout pour le protéger car quand son père était vraiment en colère mieux ne valait pas être dans les parrages. C'était bien connu que les personnes calmes se mettaient rarement en colère mais quand elle l'était ça en devenait vraiment effrayant et les colères de Gordon étaient connus dans son quartier car elles étaient vraiment très effrayantes. Tom caressa lentement le bras de Bill, lui répondit sur le même ton.

- C'est pas grave, tu ne l'as pas fait intentionellement et puis il aurait bien fallut qu'il le sache un jour ou l'autre non ?

- Tom Michael Alexandre Conwel j'attends des explications maintenant !!!

Tonna t-il. Tom ne sursauta pas, habitué qu'il était aux colères de son père même si celle la s'annoncait vraiment forte mais Bill qui ne l'était pas lui sursauta dans ses bras. Le blond resserra son étreinte et leva ses yeux vers son père.

- Y'a pas grand chose à expliquer, j'ai demandé Bill en fiançailles et il a accepté.

Gordon, se leva le regard encore plus furieux. Tom crut qu'il allait s'attaquer à Bill alors pour le protéger, il se leva à son tour se mettant devant lui.

- Tu n'as pas interêt à le toucher.

- Je vais me géner. Tu as vu comment il a réussi à te faire tourner la tête. Quand il n'aura plus besoin de toi il te jettera, c'est comme ça que les riches passent leurs temps. Il ne pourra que te rendre malheureux.

- C'est faux ! J'aime Bill et il m'aime aussi. Quoique tu dise ou fasse ne changera rien à ça et j'ai bien l'intention de l'épouser que tu sois d'accord ou non même si j'avoue que j'aimerais vraiment que tu sois la. Papa je croyais que tu avais compris à quel point il compte pour moi. Il m'apporte peut être quelques malheurs mais ce n'est rien en comparaison de tout le bonheur qu'il m'apporte. Je serais prêt à subir n'importe quoi pour qu'on reste ensemble car je sais, je le sens la...

Tom posa une main sur son coeur, tremblant de conviction.

- Je le sens que c'est l'homme de ma vie. Celui avec qui je suis prêt à tout partager, les joies comme les peines parce que c'est ça être un couple. C'est savoir se sacrifier pour le bien être de la personne qu'on aime, accepter son caractère même s'il n'est pas très facile à vivre et se battre contre tout les gens qui seraient contre nous.

Bill était carrément terrorisé. Le brun savait qu’il avait fait du mal à Tom mais la il n’était vraiment pas rassuré, il sentait que d’une minute à l’autre il allait ce prendre un coup mais Tom ce leva évitant le pire. Seulement Bill n’était pas vraiment rassuré, il ce préférait dans les bras de son amoureux, là au moins il était sur que rien ne lui arrivait, alors que débout il suffirait que Gordon le pousse légèrement pour en coller une à Bill. Bill était intérieurement profondément blessé par les paroles du père de Tom. Il était certes loin d’être le mari idéal mais Gordon disait juste n’importe quoi. Quel intérêt aurait-il à épouser Tom autre que part amour ? Il allait devoir débourser deux million pour leur appartement et surement un autre million pour qu’il ne manque de rien. Cependant les paroles de Tom le rassurèrent légèrement même si il savait que ca ne changerait absolument pas l’avis de son père. Il finit par ce lever attrapant timidement la main de Tom pour ce donné un semblant de courage. Il savait que dire ce qu’il avait sur le cœur allait lui demander du courage, surtout pour retenir ses larmes.

- Ecoutez, je sais que je suis à des années lumières d’être quelqu’un d’assez bien pour Tom. Je suis une petit peste, je prends de la drogue, je fais la tournée des bars les soirs ou je m’ennuie, je me suis tapé presque tout Paris, j’ai des manières très déplaisantes, je claque votre revenu mensuel en une journée pour des choses donc je ne me servirais probablement jamais et en plus de ca j’ai un caractère de merde. J’en suis vraiment conscient mais malgré tout et même si vous ne le voyez pas je fais des efforts ou du moins j’essaye. J’ai toujours été élevé comme ça, je fais ce que je veux, quand je veux, ou je veux et avec qui je veux ma mère m’a laisser libre de ce point de vu là. Mais je change, ou du moins je pense avoir changé un peu malgré tout et je peu continuer à faire des efforts pour Tom parce qu’il les mérites et qu’il mérite beaucoup mieux que moi et que j’ai déjà de la chance qu’il m’accepte, ne croyez pas que je n’en suis pas conscient.

Il inspira un long moment, la fierté de Bill en prenait un sacré coup mais quelque part il en avait marre que tout le monde ne le juge que par les apparences et cela lui faisait mal, bien sur il ne pleurerait pas même si il en mourrait d’envie.

- Par contre ne dites plus jamais que je jetterais Tom quand je n’en aurais plus besoin. Je vais devoir débourser près de trois millions d’euro pour pouvoir vivre avec votre fils alors évité de me dire que je fais ca juste par intérêt d’accord. Si l’un de nous deux à le plus à retirer de cette histoire ca serait Tom. Il vient d’être promu vise président d’une entreprise qui pèse des milliards, il épouse un millionnaire qui est lui-même le fils d’une milliardaire, il va avoir un appart qui vaux deux millions d’euros avec vu sur la tour Eiffel, j’ai refait trois quart de sa garde robe et vous pouvez compter cent cinquante euros par t-shirt et cent euros pas pantalons plus cinquante euros par casquette. Alors arrêté de me dire que je me sers de votre fils. Je suis peu être la personne la plus horrible de cette Terre mais malgré tout j’essaye de prendre soin de Tom, je ne suis pas spécialement doué pour les petites attention ou les cadeaux ayant une valeur sentimental mais je fais du mieux que je peu avec ce que je sais faire.

Bill lâcha la main de Tom et ce rassit, il avait besoin de reprendre un peu ses esprits à vrai dire il avait caché à Tom toutes les sommes qu’il avait dépensé pour lui mais là il venait de les balancer à son père les lui faisant découvrir au passage. Oui Bill était dingue de Tom et Bill ce foutait de combien il dépensait pour celui qu’il aimait mais il avait horreur qu’on lui dise qu’il ne lui apportait que du malheur Bill faisait son possible pour corriger ses défauts malgré tout.

Tom était un peu fébrile après son discours mais pour Bill il tiendrait bon, il voulait que son père comprenne que personne n'arriverait à les séparer. Bill se leva à son tour, glissant sa main dans la sienne et Tom enlaca leursdoigts pour lui apporter son soutien. Il savait que ça ne devait pas être facile pour le brun de se devoiler comme ça, surtout devant un presque inconnu. Tom était fier de lui même s'il était toujours un peu triste que son homme parle de toutes ses frasques mais elles faisaient parti de lui et il l'acceptait totalement. Quand Bill s'arreta pour inspirer, Tom ressera l'emprise de leurs mains, lui donant ainsi du courage pour terminer sa déclaration, Bill ne serait jamais seul, Tom resterait toujours à ses cotés pour le soutenir. Même s'il était un peu gené de la somme que son fiancé avait avoué dépensé pour lui, il ne dit rien, Bill avait juste voulut lui faire plaisir et même si comme il disait il n'était pas doué , à lui ça faisait tout autant plaisir. Tom se rassit à son tour, prenant Bill dans ses bras. Il sentait qu'il avait besoin de soutien plus que jamais, le dreadé lui caressa lentement les cheveux, ça avait le don de calmer le brun. Gordon était resté silencieux pendant tout le discours du jeune Keller. A vrai dire il se doutait que Bill était un debauché et qu'il faisait n'importe quoi de sa vie mais à ce point. Cependant il était content si son fils pouvait sortir de la misère et qu'il avait une vie plus que paisible financièrement. Tout ce qu'il voulait c'était le bonheur de celui ci, il ne semblait pas près à en démordre que c'était avec ce jeune brun qu'il l'avait trouvé. La lueur dans les yeux de son fils le lui démontrait, il n'avait jamais vu Tom avec autant de lumière et d'étincelles dans le regard que quand il s'occupait de son ami comme il le faisait à cet instant. Il lui murmurait des mots doucement à l'oreille et la lenteur de ses gestes prouvait qu'il tenait beaucoup à lui. Cela finit de le convaincre.

- Tom je suis fier de toi. Tu as enfin réussi à trouver la bonne personne j'en suis sur. Je suis heureux si tu l'es

Gordon sourit tendrement à son fils.

- Quand à toi.

Il pointa Bill mais son ton n'était plus aussi méchant.

- Prends soin de mon fils mais attention je t'ai à l'oeil. Maintenant je vais vous laisser.

- Tu peux rester diner avec nous si tu veux ça me ferait plaisir. Bill ça te déranges pas ?

Bill s’était réfugié dans les bras de Tom tentant de ne pas pleurer il tremblait légèrement il avait été paniqué un moment à l’idée que Gordon l’emporte et que Tom reparte chez lui. Il s’agrippa fermement à son t-shirt paniqué quand le père de son fiancé le pointa du doigt il avait vraiment peur, même si il avait de quoi ce défendre. Il hocha simplement la tête avant de nicher son visage dans le coup du blond respirant à plein poumon son odeur rassurant. Tom voulu la confirmation que son père pouvait rester diner ici et il lui sourit. Bill était quelqu’un de parole.

- Bien sur je l’aie invité il peu rester, il me semble qu’Agathe a mis la table pour trois personnes.

Il se leva reprenant légèrement de l’assurance même si il savait que ce diner allait être éprouvant. Il ce dirigèrent vers la salle à manger ou la table était sublimement dressée comme à chaque repas. Bill prit place laissant les deux Conwel ce mettre face à face et Marc apporta les assiettes en souriant. Bill connaissait un peu les gouts de son fiancé il lui avait donc choisit une entrées simple, du pâté de campagne avec du pain frais. Pour son père comme il ne savait pas il avait mit dans deux assiettes séparé le pâté et les escargots. Bill lui attrapa la pince à escargots et commença sa douzaine d’escargots avec gourmandise.

- Bon appétit.

Agathe arriva servant le vin rouge et Bill la remercia du regard.

Tom sourit à son homme, il était content que son père puisse rester, il ne fallait pas laisser un malaise s'installer, c'était mieux que les deux hommes apprénent à se cotoyer même s'ils ne se parlaient pas, c'était déjà bien. Ils changèrent de pièce, s'installant dans la salle à manger et Tom remercia Bill de ne pas lui avoir donné d'escargots par un bisou sur la joue et une caresse discrète sur la cuisse. Il ne savait pas comment son père réagirait, il préferait donc rester discret. Il se remit ensuite bien droit sur sa chaise.

- Bon appétit.

Le dreadé entama avec appétit son paté avec le bon pain frais, c'est que les émotions ça creusent. Son père quand à lui mangea les escargots comme Bill. Trouvant qu'il y avait un peu trop de silence, Tom entama la discussion.

- Je me demande comment vous faites pour manger ça c'est affreux.

Bill ce retourna vers Tom en riant. Le dreadé n’aimait rien des bonnes choses et Bill avait d’ailleurs bien du mal à lui faire des plats qu’il aimait. Il devait jongler entre tellement de variable que préparé le repas pour Tom relevait presque d’une équation mathématique.

- C’est toi qui est bizarre Tom tu n’apprécies pas les bonnes choses. Le foie gras, le caviar, les escargots, les épinards, le confit de canard, les cuisses de grenouilles, le saumon, les fruits de mer. Et encore j’ai réussis à te faire manger des gambas. Tu as trop mangé de pattes, purée, steak haché, frite et cordon bleu dans ta jeunesse je pense.

Bill sourit tendrement, il était presque obligé de faire des plats séparé pour lui et pour le dreadé tellement que Tom ne mangeait rien, pour la première fois de sa vie il avait même envoyer son cuisinier aller chercher un menu dont il avait oublié le nom au mcdrive pour son amoureux. Il s'approcha embrassant doucement Tom pour ce faire pardonner, mais le blond n'aimait vraiment pas grand chose.

- Tu devrais apprendre à apprécier les bons plats Tom. En plus je suis sur que tu n’aimes pas trois quart sans même y avoir gouté. Je vais te refaire ta culture culinaire tu vas voir, plus de McDo, ca va te changer la vie tu verras.

Il rigola à la tête de Tom comme ci c’était un crime de ne plus manger McDo de toute sa vie. Il sauça tranquillement son assiette adorant le gout du beurre et du sel que cela avait. Agathe récupéra les assiettes et Marc apporta le plat. Lapin à la moutarde et petites pommes de terre à la crème pour les Conwel et une grande assiette de raviolis au chèvre avec trois tonne de gruyère et de crème fraiche pour Bill. Ca avait l’air tellement délicieux que Bill n’attendit pas pour savourer son plat, il faisait partit de ses préférés.

Tom fit la grimace, tout les plats que lui nommait Bill ne l'avait jamais interessé. Il n'avait qu'a voir l'aspect ou l'odeur et c'est bon, il savait qu'il ne manquait rien.

- Je ne vois pas pourquoi je changerais alors que j'adore manger tout ça et puis tout ce qui est canard et oie me rends malade.

Par contre bien que ça ne le dérangeait pas du tout que Bill l'embrasse, il se dit qu'il devait avoir oublié la présence de son père mais après tout il fallait bien qu'il s'habitue à les voir s'embrasser car ils ne comptaient pas s'arrêter des que son père seraient en leur compagnie. Bien sur ils sauraient se tenir mais les petits bisous comme ça n'auraient pas à être proscrits.

- Plus de Mcdo, tu veux ma mort ?

Tom était choqué, comment allait-il survivre sans ses Big Mac chéris ? En plus Bill se moquait bien de lui mais il ne s'en formalisa pas c'est vrai qu'il devait avoir une drôle de tête. Tom zyeuta sur l'assiette pleines de ravioles de son amour, bavant presque dessus. Elles avaient l'air beaucoup plus délicieuses que son assiette à lui.

Bill leva les yeux au ciel, comment Tom faisait-il pour ce passer ce tout ca, c’était les principales entrées préférées du brun. Soudain le brun eu une idée il allait essayer de faire changer les gouts de son amoureux.

- Tu sais quoi demain on fera un jeu. Je te banderais les yeux et je te ferais gouter un peu de tout et on verra ce que tu aimes ou pas. Hors mis tout ce qui est de l’oie, du canard et les cuisses de grenouilles car tu détestes ca. Mais pour tout le reste tu n’as pas d’excuse.

Bill lui sourit tendrement, il voulait vraiment que Tom apprécie les bons plats. Il commençait à manger tranquillement ses pattes au chèvre quand il remarqua que Tom avait l’air plus inspiré par celle-ci plutôt que par la sienne. Il eu un petit rire et il piqua une pate dans son assiette avant de tendre la fourchette à son fiancé.

- Tient goute. Si tu aimes je t’en fais préparer une assiette.

Il leva les yeux vers Gordon qui étrangement avait l’air de se sentir plutôt mal à l’aise dans ce surplus d’amour qu’avaient Bill et Tom l’un pour l’autre. C’est vrai que quand ils se taquinait ou parlait de leur futur ils avaient toujours ce petit sourire et ce regard qui montrait qu’ils s’aimaient tant, c’était bien différent de toute les fois ou le père de Tom les avaient vu fâché ou bien avec une certaine tension.

- Vous voulez une assiette de ravioles au chèvre aussi ?

Bill souriait gentiment, Gordon ne l’aimait pas mais le brun faisait des efforts, juste pour Tom. Juste parce qu’il savait que c’était important pour lui et que de toute façon si jamais Tom devait choisir il finirait forcément par choisir son père et Bill ne voulait pas le perdre.

Tom sourit, Bill prenait son éducation culinaire très au sérieux et puis ça leur permettrait de s'amuser et peut-être même qu'il pourrait avoir une récompense s'il goutait tout. Il décida de soumettre son idée à son homme mais pour ne pas choquer son père il se pencha vers Bill et lui fit signe d'approcher à son tour. Le dreadé posa sa main sur la cuisse de son brun et chuchota à son oreille.

- J'aurais le droit à une récompense si je goute tout ?

Tom attendit que le brun lui réponde puis se remit en place, souriant doucement à son père, il n'avait pas envie qu'il se sente trop mal à l'aise car il n'avait jamais vu son fils amoureux ou même qu'il lui ai presenté quelqu'un. Le dreadé se retourna ensuite vers l'homme de sa vie, attrapa entre ses lèvres la raviole qu'il lui tendait et la macha avec application.

- Hum c'est délicieux. Si ça ne te déranges pas je préfère.

Tom sourit encore, il était content que Bill fasse des efforts et même s'il était conscient que les deux hommes ne pourraient jamais s'entendre parfaitement, c'était déjà bien. Même son père y mettait du sien, il ne parlait peut-être pas beaucoup mais quand il le faisait il restait toujours poli.

- Non merci. Je ne suis pas aussi difficile que Tom et puis j'adore le lapin.

Bill ne put que rigoler, qu’elle qu’était la situation Tom trouvait toujours un moyen de la tourner perversement à son avantage. La main du blond sur sa cuisse lui donnait des frissons, il prit alors une voix sensuelle et perverse pour répondre à son amoureux.

- On verra ca sera en fonction de ce que tu aimes ou non, de si tu fais le difficile et surtout si tu restes sage. Si ce n’est pas le cas tu auras une vilaine punition et une bonne fessée je pense.

Bill sourit, en fait ce que Tom aimerais ou non définirait qui des deux dominerais durant la récompense de Tom. Il fit gouter à Tom ses pates et fut content qu’il aime. Il appela Agathe et lui rendit l’assiette de Tom lui disant qu’il voulait des ravioles. Le transfert d’assiette dura à peine cinq minutes, Marc connaissait Bill et il faisait toujours en conséquence car le brun ce resservait presque tout le temps.

- Voila, monsieur difficile est servit.

Il posa son assiette sur la table l’accompagnant d’un petit bisou sur la joue puis il piqua une pate dans l’assiette du dreadé. Tom le regarda faisant semblant d’être outré et Bill rigola.

- C’est pour remplacer celle que je t’aie donné j’ai faim moi.

Bill pesait même pas cinquante-cinq kilo tout habillé et les gens le prenait toujours pour un anorexique, c’est d’ailleurs ce qu’avait du penser le père de Tom aussi. Mais Bill mangeait comme pour deux, ne se privant surtout pas du dessert, des bonbons et des plats copieux et riches en calories.

Tom regarda discrétement son homme, une lueur perverse dans les yeux et avant de manger une raviole, il s'exprima.

- Les deux cas sont très intéressants.

Heureusement que son père n'avait pas suivi la conversation sinon Tom était sur qu'il en aurait recraché son vin. Celui ci était peut-être tolérant mais le dreadeux était sur qu'il ne serait pas très ravi d'entendre parler des prouesses sexuelles de son fils et de son amant. Tom rala pour la forme il n'était pas difficile, il y avait juste des choses qu'il n'aimait pas et elles étaient nombreuses voila tout.

- T'as de la chance que je t'aime toi.

Tom n'avait pas fait attention à ce qu'il avait dit, ça lui semblait naturel. Il rit, c'est vrai qu'en temps normal il ne partageait jamais sa nourriture. Il avait beau faire la même corpulence que Bill, c'était un vrai gouffre quand il mangeait. Pour se venger, il décida de taquiner son homme un peu.

- Il y a quoi comme dessert ?

Son père ne penserait pas qu'il y avait un sous entendu dans sa phrase car après tout c'était une phrase tout à fait anodine mais sous la table, caché des regards, Tom carressait la cuisse de son amour du bout des doigts, restant aussi naturelle que possible.

Bill rit Tom était juste pervers, mais il avait le don pour l’exciter avec vraiment peu de mot et de geste, en vérité la main de Tom si proche de son membre alors qu’ils étaient en publique avait suffit à éveiller ses pulsions sexuelles. Bill tentait de ce calmer mangeant tranquillement, il préférait regarder Gordon au moins il était sur que ca ne l’exciterais pas.

- Si sur j’ai beaucoup de chance, mais en même temps tu es obliger d’être gentil avec moi depuis que tu m’as violement bousculer dans la rue.

Bill rit, il adorait rappeler à Tom que c’était lui qui l’avait poussé et non l’inverse et surtout il adorait ce rappeler le jour de leur rencontre. Si Gordon ne sembla pas remarquer le sous entendu Bill lui le comprit immédiatement surtout lorsqu’il sentit la main de Tom aller jouer doucement entre ses cuisses pour le caresser. Bill manqua de gémir doucement, mais il se retint faisant un effort considérable.

- Je ne sais pas surement des gâteaux. Mais les sucettes et friandise c’est pour après le dessert tu devrais arrêter d’être aussi gourmand Tom.

Bill attrapa la main de Tom et la reposa doucement sur la table. Tom devait arrêter ca tout de suite au risque que Bill lui grimpe dessus de manière très impolie pour le père de ce dernier.

- Tu sais que seul les enfants sage ont le droit au dessert.

Tom fit semblant d'être choqué par les propos de son homme, tandis que sa main s'aventurait toujours plus loin à l'intérieur de ses cuissses sans jamais pour autant toucher le membre de son amour. C'était sa vengeance personnelle car il n'avait pas du tout la même vision des choses.

- Non tu ne me feras pas changer d'avis la dessus, les tords étaient partagés.

Après tout quelle importance lequel était en tord puisque ça leur avait permis de se connaitre. Malgrè que Tom avait failli être brulé au premier degré, ça avait été plus qu'une bonne journée, la première en compagnie de son homme.

- Pourquoi arrêter d'être gourmand pour les bonnes choses ? Tu trouves pas papa ? Par exemple si tu manges un gateau à la créme et qu'il est vraiment succulent, tu as envie d'en reprendre. C'est logique non ?

Le dreadé fit semblant de bouder quand Bill enleva sa main mais ça ne dura que quelques secondes avant qu'un sourire prenne place sur son visage. Il avait réusi sa mission excitation de Bill et même si son père fronçait les sourcils en cet instant, il ne se doutait pas de grand chose.

- Je vais rester sage alors. Je ne voudrais pas louper un de tes desserts qui sont juste incroyablement bon.

Bill rit, il adorait la tête à moitié boudeuse que Tom faisait quand il lui disait ca, jamais le blond n’avouerais qu’il avait eu tord et Bill était persuadé d’avoir raison, personne n’aurait donc le dernier mot dans cette histoire, sauf que Bill avait des arguments que Tom ne pouvait contester.

- Tu m’as accompagné au travail cette après midi et tu as bien vu que les gens s’écarte toujours de mon chemin, rien ni personne sur mon passage. Tu aurais du faire pareil et tu m’as fait gaspiller mon petit déjeuner en plus. Mais bon tu m’as inspiré une grande ligne de haute couture et tu m’as fait trouver le grand amour alors on va dire que pour cette fois je te pardonne.

Le brun rigola doucement en souriant puis il l’embrassa, il aimait tellement Tom. Il ne ce souciait même pas de ce que Gordon pouvait penser de ses propos il était certain que s’il avait quelque chose à dire il ne ce gênerait pour le faire savoir.

- La gourmandise fait partie des sept péché capitaux Tom, si tu choisis celui la tu ne pourras pas avoir les autres.

Bill lui fit un petit clin d’œil lui sous entendant bien que si il préférait la gourmandise à la luxure il n’aurait pas ce qu’il voulait. Soit il profitait maintenant en était gourmand soit il attendait et il pourrait profiter comme il le souhaitait du pécher de luxure.

- Tu auras ton dessert ne t’en fait pas Tom, je te promets que tu vas adorer. Si tu veux tu auras même le droit un un surplus de crème anglaise.

Bill regarda Tom avec un sourir en coin, il adorait le provoquer mais lui au moins était loyal il ne s'amusait pas à le tripoter sinon il savait que Tom lui ferait directement l'amour sur la table. Il tourna la tête et remarqua que Gordon commençait à comprendre leur petit manège.

Le blond savait pertinnement qu'il avait raison. Pourquoi il aurait du se décaler alors qu'il ne le faisait jamais pour personne ? De plus il était perdu dans ses pensées, il n'avait pas vu Bill arriver et celui croyait qu'il allait se pousser donc c'était Bill en tord car comme il voyait que Tom ne se poussait pas il aurait du le faire mais le blond laissa cette petite victoire au brun. Bill content = Bisou comme à cet instant et Tom n'allait pas se priver de ses baisers toujours aussi exquis.

- Je vais refléchir la dessus, je te donnerais ma réponse après mais tu es sur qu'on ne peut pas en avoir plusieurs ?

Tom avait un regard innocent alors qu'il avait très bien compris que Bill parlait de la luxure. Tout ses petits sous entendux commencait à l'exciter et avoir une personne extérieur à leur couple à table rajoutait du piment à leur petit jeu.

- Ta créme anglaise est la meilleure que j'ai jamais gouté. Je ne sais pas ce que tu ajoutes dedans pour qu'elle ait ce gout mais elle est succulente.

Le dreadé retenait à grande peine son sourire coquin, il commencait à devenir obscéne alors il essayait de se calmer. Bill rompit le contact, regardant son père. Tom le fit à son tour et remarqua tout de suite qu'il avait enfin compris leur petit jeu. Tom lui sourit légerement gené.

Bill hocha la tête négativement tout en finissant ses pattes Tom n’avait le droit qu’a un péché, de plus le regard innocent qu’il utilisait pour tenter de le faire céder était en total contradiction avec ce que le blond réclamait et cela le fit rire lui laissant le loisir d’approuver son nom. Tom continuait à parler de dessert mais ne le touchait plus il comprit que le blond était partagé entre gourmandise et luxure mais quoi qu’il en soit il préférait être sage.

- Tu veux la recette Tomi ? Beaucoup d’amour, du plaisir, des câlins, des bisous et beaucoup de gourmandise.

Bill lui souriait tendrement la recette était à la fois perverse mais en même temps très adorable. Il allait rajouter quelque chose mais Gordon ce racla le font de la gorge. Bill finit son verre de vin en souriant. Il adopta une position angélique avant de répondre à Gordon.

- C’est vous qui l’avez éduqué pas moi. Je contribue à développer son imagination mais vous lui avez donnez des bases solides, autant en théorie que en pratique.

Le brun n’avait aucune gène à parler de ca, Tom lui semblait beaucoup plus timide devant son père.

Le guitariste sourit à son homme, même s'il dirait qu'il ne pouvait pas en prendre deux, ça ne le dérangeait pas qu'il veuille les deux quand ils étaient au lit mais ça il ne risquerait pas de le dire devant son père. Par contre il crut avoir un arrêt cardiaque à la fin de la phrase de Bill.

- Oh mon dieu.

Tom avala son verre d'une traite, il sentait qu'il n'allait pas finir la soirée avec Bill et sa franchise. Son père ne se laisserait évidemment pas faire et ça allait de nouveau terminer en disputes.

- Je pense avoir bien éduqué mon fils mais pour ce qui est de l'ordre des rapports sexuels il est autodidacte. Il a très bien su se débrouiller tout seul si tu vois ce que je veux dire.

Bill rigola, comprenant en sous entendu que Gordon manquait de pratique pour apprendre ce genre de chose à son fils. Agathe vint chercher les assiettes vides et alla en cuisine chercher le fromage.

- C’est peu être mieux ainsi, il vaut mieux que ce soit des gens compétant de grand talent qui lui apprenne ce genre des choses et puis je me fais un plaisir de combler ses lacunes. Après tout chacun s’occupe comme il veut de l’éducation de leur enfants certain le font jusqu’au bout et d’autre à moitié.

Au-delà du sous entendu sur la sexualité de Tom Bill parlait aussi du casier judiciaire de Tom, il ce demandait comment Gordon avait pu lui laisser faire ca et quels genre de père il était pour ne pas avoir apprit à son fils que voler était mal. La seule fois ou il avait été au poste lui c’était pour conduite en état d’ivresse et sa mère l’avait assez bien punis pour qu’il ne recommence jamais. Parlant d’éducation c’est à ce moment que le téléphone de Bill sonna, il sourit et décrocha.

- Oui maman ? Ah non je dine avec mon beau fiancé et son père. Euh… les papiers doivent être dans le troisième tiroir deuxième armoire du bureau C je pense après c’est classé par ordre alphabétique. Oui je sais pour Alexis je t’expliquerais tout à l’heure. Tu rentres que demain ? Bon d’accord bah à demain alors il faudra qu’on aille chez le notaire aussi et si tu pouvais passer prendre mes vêtements au pressing aussi. Merci maman.

Bill raccrocha, faisant au passage un signe à Gordon comme quoi sa mère le surveillait au moins et ne le laissait pas faire n’importe quoi. Puis il se retourna vers Tom.

- On va chez le notaire demain pour régler les papiers et surement aussi qu’on en profitera pour faire les papiers pour l’appartement.

Il allait falloir que Bill fasse preuve d’ingéniosité, il devait verser les deux millions d’euros à Tom dans la nuit pour qu’il fasse le chèque dans la journée.

Gordon comencait à être de nouveau, Tom le voyait dans ses yeux, il n'acceptait pas qu'on remette l'éducation de son fils en cause, surtout qu'il avait fait de son mieux. Il tapa du poing sur la table, haussant le ton.

- Je t'interdis de juger de l'éducation que j'ai donné à mon fils, c'est facile de critiquer les gens quand on à toujours tout eu et qu'on à jamais eu de problèmes financiers. Bien sur que je n'ai pas toujours été la pour Tom mais j'ai fait de mon mieux pour qu'il ne manque de rien. Je me suis tué à la tache pour joindre les deux bouts et qu'il ait toujours quelque chose à manger ou à se mettre. Désolé aussi de ne pas avoir assez eu d'argent pour payer une nourrice...

- Papa, calme toi, je sais que tu as fait tout ton possible pour moi je n'en doutes pas.

Gordon, son accès de colère passé se rassit et ne parla plus. Tom se retourna vers Bill, espérant qu'il ne soit pas trop choqué puis pour essayer de détendre l'atmosphère, il parla le plus normalement possible.

- Il faudra y faire un tour aussi pour voir ce qu'on va devoir acheter.

Bill ne sursauta même pas. Il avait compris que la seule défense de Gordon était de haussez le ton et de ce montrer violant en plus de trouver ca pathétique cela illustrait totalement ce qu’il pensait à être violant il avait donné à Tom l’image d’une violence banalisée.

- Je ne juge pas je constate et la on ne parle plus du tout de son éducation sexuel. Je me fou que vous ayez ou des problèmes financiers ou que vous travaillez. Ma mère aussi travaillait et pourtant elle à toujours été là pour moi. Même si il y a eu surement des jours ou j’étais avec ma nourrice ou bien avec ma voisine Jenny mais elle à toujours été là et les valeurs morales ne sont pas une question d’argent. Vous voulez savoir ce que je critique dans votre éducation ? Le casier de Tom. Ses premiers délits remontent à l’âge de 12 ans ! A douze ans vous laisser un enfant aller voler dans les magasins et pire que tout encore vous n’avez pas vraiment du faire preuve d’autorité pour qu’il recommence une bonne cinquantaine de fois, vol à main armé, cambriolage, entré pas effraction, agressions ! Et vous me dites que vous avez bien éduqué votre fils ?! Vous vous foutez de ma gueule, vous l’avez éduqué à quoi ? A sécher les cours, à avoir de mauvaises notes, à casser des voitures sur le parking et à racketter les gamins du quartier, à bouffer des pattes tout les jours et à s’abrutir devant des jeux vidéo ? Il n’y à besoin d’aucun argent pour punir un enfant et pour lui apprendre les valeurs réelles du monde, à moins que sortir deux mots poli ne vous coutes deux euros à chaque fois. Et ne venez pas me dire que tout ca n’est qu’une question d’argent. Dire à un enfant qu’il faut qu’il ait des bonnes notes à l’école pour réussir, qu’il y a des moyens plus intelligents que la Playstation pour se divertir et interdire tout ce qui est hors la loi ne coute absolument rien. Ce n’est pas parce que je vis dans le luxe que je suis complètement stupide.

Bill avait parlé plutôt posément même si il avait un peu hausser le ton. Gordon le prenait vraiment pour un moins que rien et cela le gonflait, avoir de l’argent ou non ne faisait pas tout. Ca mère avait vécu très modestement mais avait pourtant très bien réussit sans pour autant avoir de l’argent au départ elle avait juste bien travaillé et surtout bien réussit. Entendant la dispute Agathe apporta directement le dessert elle avait que cela calmerais Bill. Elle donna à Gordon et Tom divers petits gâteau venant de la pâtisserie et elle donna à Bill un plateau avec ses macarons, ses gâteaux préféré, elle lui apporta aussi sa boite de chocolat de la cure gourmande et son champagne en or histoire de le calmer.