A votre service |Pv Bill][Finit]

Bill s’était levé de bonne humeur et il avait débuté la journée de bonne humeur en faisant l’amour à Tom puis il s’était fait beau pour lui plaire. Mais là était arrivé un grave problème. Bien sur l’androgyne s’était maquillé à la perfection comme tous les matins mais son recourbe cils Shu Uemura s’était brisé en deux. Bill avait poussé un cri et Tom était accouru aussi tôt pour voir ce qu’il avait avant de se calmer en s’apercevant qu’en fait ca n’était qu’un problème de recourbe cils. Bill cependant fit tout une crise et Tom le calma lui disant d’aller s’en acheter un nouveau pendant qu’il préparerait le petit déjeuner. Le brun avait donc attrapé son gilet et son sac à main filant après avoir embrassé une dernière fois son fiancé. Il s’était donc retrouvé dans le Sephora des champs Elysées à a fouiller dans les rayons pour trouver un nouvel instrument de torture pour ses cils. L’androgyne était tranquillement entrain de scruter le rayon cils & mascara quand une vendeuse l’interpella le faisant sursauter. Il se retourna faisant un petit bon puis il posa ses yeux sur la vendeuse blonde qui le regardait avec un grand sourire et des yeux pleins d’étoiles. Surement était-elle fan de lui.

- J’aurais juste besoin d’un recourbe cils Shu Uemura et si possible qu’il soit solide car c’est pénible d’en avoir un qui se brise en deux à la moindre utilisation.

Bon bien sur son recourbe cils avait déjà un mois mais ce genre d’objet était normalement fait pour durer au moins une vie, bien sur lui pouvait se permettre de claquer 30€ tout les mois dans un bout de métal mais comment faisait les pauvres ? Il suivit donc la jeune vendeuse qui semblait tout heureuse de pouvoir lui rendre un service. Son BlackBerry dans une main il surveillait l’heure pour pas trop se mettre en retard et que le petit déjeuner que lui faisait son amant ait refroidit. Ils arrivèrent devant le rayon et Bill écouta le discours de la vendeuse d’une oreille sourde. Il n’avait pas vraiment besoin de conseil mais il n’avait pas envie d’être impoli ce matin.

Bill attrapa le petit recourbe cils qui malgré sa taille coutait quand même une petite fortune. Il suivit la jeune femme à la caisse voyant avec étrangement qu’elle avait viré tout le monde pour lui. Bien sur il ne s’en plaignait pas, il adorait être traité comme un roi mais il trouvait se comportement assez étrange. La jeune femme lui demanda si il avait besoin d’autre chose et vu le traitement de roi dont il était entrain de bénéficier il décida qu’il devait en profiter au maximum et puis cela lui permettrait de faire à cadeau en échange de son petit déjeuner et de se faire pardonner pour la crise de panique du matin.

- En fait oui. J’aimerais un cadeau assez luxueux et qui soit parfait pour me faire pardonner auprès de mon fiancé. Je lui aie fait une petite peur panique ce matin et j’aimerais lui offrir un petit quelque chose pour me faire pardonner.

Il fit un sourire tendre, faire un cadeau à Tom était une bonne idée après tout à le supporter toute la journée et à lui faire l’amour comme un dieu Tom avait amplement mérité un cadeau surtout vu la difficulté des évènements qui allaient arriver. Il se retourna vers la vendeuse lui rendant le recourbe cils pour qu’elle le lui porte.

- Vous avez une idée de cadeau qui soit vraiment masculine ?

L’androgyne attendit que la jeune femme réfléchisse puis il la suivit à travers les rayons afin de trouver le cadeau parfait pour l’homme parfait.

Bill souriait en suivant la vendeuse, la jeune femme était pétillante et pleine de joie et cela lui faisait plaisir. Pour une fois que sa présence dans un magasin de causait pas une peur panique à tout les employé il voulait en profiter. Bien sur il se retrouva au rayon parfum car pour un homme c’était ce qu’il y avait de plus banal et puis il se voyait mal offrir un rouge à lèvre à Tom. La jeune femme blonde l’abandonna cinq minutes – qui lui parure interminable puisqu’il était pressé – avant de revenir avec deux édition limité de Dior et Kenzo. Il attrapa les deux coffrets les examinant avec attention.

- Je suis pas trop fan de Kenzo par contre j’aime beaucoup Dior et…

Bill s’interrompit dans sa phrase tandis que son regard avait capté quelque chose d’autre qui ferait parfaitement l’affaire pour son homme. Il rendit les deux coffrets à la jeune femme puis il attrapa un nouveau flacon. La forme du flacon était élégante et il était persuadé que cela collerait parfaitement avec celui qui faisait battre son cœur.

- J’aimerais un coffret dans le même genre ou une édition limité ou quelque chose comme ca mais avec le parfum « Le mâle » de Jean-Paul Gaultier.

L’androgyne faisait claquer ses ongles parfaitement manucurés sur le verre du flacon attendant une réponse positive de la par de la vendeuse. Maintenant qu’il avait trouvé le parfum qu’il voulait offrir il n’y avait pas intérêt que la jeune femme ne trouve pas son bonheur sinon il serait capable d’aller voir Jean-Paul Gaultier en personne pour lui avoir gâcher sa journée.

Bill attendait patiemment que la jeune femme aille chercher ce qu’il avait demandé tandis qu’il testa le parfum sur une petite bande. Il imaginait très bien son fiancé porté ca et il s’imaginait déjà pendu à son cou pour pouvoir respirer encore et encore la bonne odeur qu’il allait dégager. Le mélange du parfum et de son odeur corporelle après l’amour rendait déjà Bill dingue d’anticipation. Il se retourna pour scruter le magasin et remarqua que la vendeuse qui s’occupait de lui courrait un peu à droite à gauche récupérant divers produit de la collection qu’il avait réclamé. Il comprit donc qu’aucun coffret n’existait… Mais que faisait-elle alors ? Il eu bien vite la réponse quand la jeune femme blonde se planta devant lui avec un coffret fait main mais qui semblait réellement sortir d’une usine de chez Gaultier. Il eu un sourire en coin, c’était le genre d’initiative qu’il appréciait énormément, le monde serait beaucoup plus simple si tout le monde faisait comme cette jeune femme. Il posa – pour la première fois depuis son entrée dans la boutique – un regard attentif sur la vendeuse et remarqua sur son badge qu’elle s’appelait Natalie.

- Et bien Natalie je suis vraiment surpris de l’efficacité de votre travail… Je me demande pourquoi une personne avec autant de détermination ne travail pas dans une boutique plus luxueuse que Sephora. Vous avez un énorme potentiel à satisfaire les insatisfaits en tout cas.

Il sourit et lâcha la petit bande ou il avait posé le parfum dans une petit poubelle avant de suivre la jeune femme jusqu'à la caisse puis il changea d’avis la jeune femme semblait prête à satisfaire le moindre de ses caprices et c’était peu être une occasion pour lui de faire une partie de ses cadeaux de noël. Après tout autant en profiter, il ne savait pas si à sa prochaine visite la jeune femme serait là et il serait dommage de gâcher un tel potentiel. Il jeta alors un regard vers les rayons, il allait avoir tout une gamme de coffret de parfum inédit sur le marché… Puisqu’il n’allait demander que des coffrets inexistants.

- J’aurais aussi besoin d’un coffret Nina Ricci, la nouvelle édition, pour ma meilleure amie. Et euh… Hypnose de Lancôme, je sais qu’il vienne de le retirer de la vente mais peu être vous en reste t’il encore un peu ? Et j’aurais aussi voulu quelque chose d’assez fruité, ca serait pour des enfants. Une petite fille et un petit garçon. Et aussi pour moi il me faudrait Lolita Lempika mais j’aimerais bien savoir si vous avez un coffret plus complet et plus beau que celui actuellement en vente.

Il lui fit un sourire charmeur et il attendit de voir comment la jeune blonde allait se débrouiller pour satisfaire ses envies.

Bill rigola, il avait bien vu que la jeune femme avait rapidement réalisé qu’il ne lui demandait que des choses qui n’existait pas. Bill n’allait pas se priver. La vendeuse avait l’air de tout vouloir faire pour lui faire plaisir et tant qu’a être servit comme un roi autant l’être jusqu’au bout.

- Dans mon coffret je veux tout ce qu’il est possible d’avoir, je veux que ca soit un coffret parfait. Il est pour moi alors il se doit d’être parfait en tout point. Comme moi quoi.

Bill avait beau être entrain de se vanter énormément il savait qu’il était parfait et de toute façon personne n’oserait le contredire et puis il avait cet air modeste dans le regard qui faisait que personne ne pouvait lui faire un reproche quel qu’il soit. Et puis qui oserait lui dire quoi que ce soit, de toute façon le client est roi. Il la laissa réfléchir et il écouta ses propositions pour enfants.

- Arthur et Hello Kitty ca sera bien. Par contre est-ce qu’il y aurait moyen de faire en sorte que le parfum Hello Kitty sente bon. C’est pour quelqu’un de proche et j’aimerais que ca soit un cadeau digne de ce nom quand même.

Bill resta là à regarder la pauvre vendeuse courir dans tout le magasin et ce sans le moindre scrupule. Il allait voir ce qu’il y avait de meilleur et c’était pour le moment la seule chose qui l’importait au pire il pourrait toujours la remercier à sa façon beaucoup plus tard quand il serait de meilleure humeur et que la situation ne serait pas en tête. La jeune femme arriva devant lui pour lui faire sentir les parfums et Bill fit le difficile.

- C’est ce que vous avez de mieux ?

Bill restait là en souriant, il adorait traumatiser les vendeuses et quand elles étaient prête à tout pour lui il trouvait cela encore plus marrant. Il restait donc là, l’air impassible à regarder la jeune femme s’activer dans tout les sens. Elle revint alors pour lui faire sentir amor-amor – que l’androgyne connaissait bien – et il prit un air pensif.

- J’adore se parfum, seulement je le vois plus sur une jeune femme brune et pulpeuse que sur une petite fille de cinq ans. Pour une petite fille aussi adorable qu’elle j’aurais plutôt pensé à quelque chose de léger comme du Nina Ricci.

Bill regardait la jeune femme avec un air vainqueur. En fait il ne lui demandait son avis juste pour tester ses compétences mais il avait déjà une idée sur ce qu’il voulait. Bien sur si la jeune femme lui proposait quelque chose de mieux il ne dirait pas non mais il était rare qu’il est tord. Il posa l’étiquette sur laquelle Natalie avait mit le parfum puis il se dirigea vers l’étalage afin d’attraper le petit flacon en forme de pomme qui était hors de prix et de le lui donner.

- Je pense que celui la sera parfait. Il est léger, sophistiqué mais pas trop pour une jeune fille, il sent merveilleusement bon et il est rose, ainsi il ira parfaitement dans le flacon Hello Kitty.

Il sentait bien le regard des autres employées dans son dos. Il savait qu’elles devaient se demander s’il comptait écrire une critique sur le magasin dans son prochain magasine ou si tout simplement il comptait mettre leur nerf à rude épreuve juste pour s’amuser. Il donna donc le flacon à la vendeuse blonde en souriant. Il attendait qu’elle de se montrer exemplaire afin qu’il soit parfaitement satisfait du service du magasin et puis il se ferait un plaisir de raconter tout ca à son chéri en rentrant.

Bill fut content de voir que la jeune femme l’approuva entièrement. Il adorait cette sensation d’être le maître du monde et d’avoir tout les pouvoirs. Il se sentait comme sur un pied d’estale et c’était quelque chose de très gratifiant. Il regretta même que Tom ne soit pas là pour profiter de ce spectacle avec lui. Il était sur que Tom aurait bien rit de voir quelqu’un se plier autant à ses moindres caprices.

- Deux fois la même chose ca sera parfait comme ca la mère et la fille sentiront pareil et puis elles sont tout aussi belles l’une que l’autre alors un parfum d’exception pour deux femmes exceptionnelles c’est exactement ce qu’il me faut.

Il fit un sourire et vit un genre de lueur de jalousie parcourir le regard de la jeune femme. Il retint son rire malgré tout voulant rester poli malgré tout. La jeune femme partit chercher ce qu’il avait demandé et lui resta là au milieu de délicieux parfums qu’il s’amusait à regarder. Il espérait que c e qu’il avait choisir pout Tom allait lui plaire. Bien sur les autres personnes pour qui il avait décidé de prendre des cadeaux étaient importantes aussi mais Tom était quand même celui dont l’avis lui importait le plus. La jeune blonde passa de nouveau devant lui et Bill l’interpella.

- Vous vous en sortez ? Car mon fiancé m’attend pour le petit déjeuné et il serait mal vu que je sois en retard alors qu’il se plie en quatre pour me faire plaisir.

Le brun remarquait peu à peu que Natalie semblait ne pas apprécier qu’il parle de telle ou telle personne qui partageait sa vie mais qu’elle semblait quand même prendre note de tout ce qu’il lui disait.

Bill sourit, la jeune vendeuse était vraiment pleine de ressource et ce qu’elle lui proposait n’était pas si mal. Cela lui permettrait d’aller prendre un petit déjeuner avec l’homme de sa vie tout en lui racontant comment la jeune femme c’était plié au moindre de ses ordres, de lui offrir son cadeau et puis ensuite présenter à Tom celle qui était désormais là pour subir ses caprices en magasin il était certain que Tom allait bien rire.

- C’est en effet une très bonne idée. Seulement il va falloir que je règle mes achats avant de partir et je n’aie pas idée du prix. Pensez-vous qu’il est possible que je règle tout par chèque une fois que vous m’aurez livré les paquets ?

En fait Bill posait la question mais la seule réponse qu’il tolérerait serait un oui. Il ne laisserait pas la jeune femme lui dire non ou quoi que ce soit. De toute façon si elle ne voulait pas d’un scandale – vu tout ce qu’il achetait – il valait mieux que la réponse soit oui. Une nouvelle idée lui pas aussi en tête alors qu’il pensa à Tom.

- Les employées d’ici son formées en BEP esthétique, cosmétiques et parfumerie il me semble. Est-ce qu’il y aurait moyen que vous trouviez quelqu’un à m’envoyer pour une épilation à domicile ?

Bill resta la et vérifia dans son téléphone qu’il allait avoir le temps pour une épilation et puis de toute façon personne ne l’engueulerait s’il avait une ou deux heures de retard. Les gens avaient l’habitude de se plier à ses exigences quelles qu’elles soient.

Bill sourit et attrapa le stylo. Il lui semblait que Natalie était vraiment une femme intelligente. C’était l’une des premières vendeuses qui plutôt que de risquer son poste en l’engueulant faisait son possible pour trouver des solutions afin de le satisfaire et c’était tant mieux tout le monde devrait avoir ce genre de comportement envers lui.

- Tenez voila, 66 rue de New York, ca n’est pas très loin. Je vous fais confiance pour éviter que cette adresse ne tombe entre de mauvaises mains. Je souhaiterais préserver ma vie privée et je ne tiens pas à avoir tout les matins cinquante photographes en bas de mon immeuble.

Bill lui tendit le papier et lui rendit son stylo. Il attrapa le coffret de Tom et attendit sa réponse pour l’épilation. Il fut content qu’elle se propose, cela lui éviterait de devoir donner son adresse à une nouvelle personne et puis Natalie étant une femme Tom serait sans doute plus clément que si c’était son esthéticienne habituelle car comme pour pas mal de chose Bill n’avait pas vraiment prit l’habitude de payer en liquide il était plutôt du genre à payer en nature. Alors tant qu’a changé de mode payement autant changer d’esthéticienne cela éviterait un scandale chez lui et peu être même une bagarre.

- Et bien dans ce cas c’est parfait. Vous n’avez qu’a venir avec tout le nécessaire et vous serez accueillit chez moi comme il se doit. Si vous faites un travail efficace surement que nous serons amenés à nous revoir pour des soins ou de nouvelles commandes.

Il resserra ses doigts sur le sac dans lequel était le cadeau pour l’homme qu’il aimait puis il remit ses lunettes sur son nez. Il attrapa les clés de sa Porsche avant de se diriger vers la sortie. Il espérait que la jeune femme n’allait pas mettre trop de temps mais qu’elle ne débarquerait pas non plus dans les cinq minutes à venir histoire qu’il ait le temps d’avoir un peu d’intimité avec son futur mari.